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PARIS (AP) - La croissance française a atteint 0,5% au premier trimestre, selon les premiers résultats des comptes nationaux publiés mardi par l'INSEE. Les économistes tablaient
sur une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 0,7%. La déception vient surtout de la consommation des ménages qui, si elle accélère légèrement par rapport au dernier trimestre 2006 (+0,3%
contre +0,2%), est sensiblement inférieure aux prévisions des économistes, qui la voyaient croître de 1% environ.
L'essoufflement des dépenses des ménages au premier trimestre reflète aussi les changements de méthodologie effectués par l'Insee, qui calcule désormais le PIB sur la base
des prix de l'année précédente (2006) et non plus sur la base des prix constants de l'année 2000, comme elle le faisait auparavant. L'utilisation de cette nouvelle méthode a conduit l'institut
de conjoncture à réviser les chiffres du PIB des années précédentes et leur composition. La croissance au quatrième
trimestre 2006 ressort ainsi finalement à 0,5% au lieu de 0,7%, tandis que la croissance pour 2006 et 2005 a été revue en hausse, respectivement de 2,1% à 2,2% et de 1,2% à 1,7%. C'est le
commerce extérieur qui a tiré son épingle du jeu au premier trimestre, avec une contribution positive de 0,2 point à la croissance, contre une contribution nulle au quatrième trimestre.
L'investissement des entreprises non financières a continué de progresser à un rythme solide, augmentant de 1,4% après une hausse de 1,8% au
dernier trimestre 2006. Même si l'on peut attendre un rebond au deuxième trimestre, la performance sans relief de l'économie française sur les trois premiers mois de 2007 rend la prévision du
gouvernement sortant pour l'ensemble de l'année - comprise entre 2% et 2,5% - difficile à tenir. Elle jette aussi une ombre sur les déclarations récentes du ministre de l'Economie Thierry
Breton qui voyait la croissance française s'inscrire entre 2,5% et 3% au premier semestre. AP sb/sll/mw
L'essoufflement des dépenses des ménages au premier trimestre reflète aussi les changements de méthodologie effectués par l'Insee, qui calcule désormais le PIB sur la base des prix de l'année
précédente (2006) et non plus sur la base des prix constants de l'année 2000, comme elle le faisait auparavant. L'utilisation de cette nouvelle méthode a conduit l'institut de conjoncture à réviser les chiffres du PIB des années précédentes et leur composition. La croissance au quatrième trimestre 2006
ressort ainsi finalement à 0,5% au lieu de 0,7%, tandis que la croissance pour 2006 et 2005 a été revue en hausse, respectivement de 2,1% à 2,2% et de 1,2% à 1,7%.
C'est le commerce extérieur qui a tiré son épingle du jeu au premier trimestre, avec une contribution positive de 0,2 point à la croissance, contre une contribution nulle au quatrième trimestre.
L'investissement des entreprises non financières a continué de progresser à un rythme solide, augmentant de 1,4% après une hausse de 1,8% au
dernier trimestre 2006. Même si l'on peut attendre un rebond au deuxième trimestre, la performance sans relief de l'économie française sur les trois premiers mois de 2007 rend la prévision du
gouvernement sortant pour l'ensemble de l'année - comprise entre 2% et 2,5% - difficile à tenir.
Elle jette aussi une ombre sur les déclarations récentes du ministre de l'Economie Thierry Breton qui voyait la croissance française s'inscrire entre 2,5% et 3% au premier semestre. AP
sb/sll/mw