Un vent de peur soufflerait-il sur la campagne ?
En tout cas Philippe de Villiers fait tout pour. En affirmant que la France est une cible potentielle pour des attentats terroristes, il attise une psychose qui en période électorale est assez mal venue. Le ministre de l'Intérieur François Baroin a lui aussi prévenu lors de son entrée en poste que la menace existait.

Tous les Parisiens de plus de 25 ans se rappellent de la désolation des attentats de 1995, mais depuis le travail des services de la DST et des RG, et la position de Jacques Chirac sur le conflit irakien ont contribué à mettre la France à l'abri des attaques.
Mais à moins de deux mois du départ de l'actuel Président la question de la ligne diplomatique française se posera inévitablement à son successeur.
Pour l'instant, le plan vigipirate est au niveau 3 sur 4, et la violence et la proximité des drames qui se sont produits mardi et mercredi au Maroc et en Algérie peuvent faire naître un sentiment d'anxiété.

Est-il pour autant utile d'agiter la peur ?

