http://www.nytimes.com/pages/national/nationalspecial/
http://edition.cnn.com/SPECIALS/2007/news/katrina/
Source New-york times et CNN; Un dossier en anglais complet.
Deux ans jour pour jour après avoir été littéralement dévastée par l'ouragan Katrina, la Nouvelle-Orléans peine toujours à se relever de cette catastrophe, malgré de nombreux efforts de
reconstruction.

Seuls 275 000 des 480 000 résidents sont retournés vivre dans la ville. De nouvelles maisons ont été reconstruites aux côtés d'autres laissées à l'abandon et qui
constituent autant de cicatrices attribuables à l'une des pires catastrophes naturelles de l'histoire américaine.

Les services publics sont à la traîne - la moitié des écoles et des hôpitaux sont toujours fermés - et la reprise économique se fait attendre. On estime que quelque 4000 entreprises ont fermé leurs portes et près de 120 000 emplois ont été perdus.
Selon le New York Times, les dommages aux propriétés et aux infrastructures publiques s'élèvent à 100 milliards de dollars pour le seul État de la Louisiane, alors
que les sommes versées par le gouvernement fédéral ou remboursées par les compagnies d'assurance totalisent 66 millions de dollars.

La criminalité est endémique et une récente étude du gouvernement fédéral a conclu que les cas de maladies mentales sont en hausse. Les efforts de reconstruction se heurtent aux délais dans le versement de l'aide publique ou du remboursement des assurances, sans compter les difficultés pour trouver des constructeurs disponibles.
Qui plus est, les digues qui ont cédé il y a deux ans, entraînant l'inondation à grande échelle de la ville, n'ont été reconstruites qu'au niveau où elles étaient auparavant, et
ce, au coût de 1,7 milliard de dollars. Un nouvel ouragan pourrait à nouveau semer la désolation.
C'est dans ce contexte que le président George W. Bush, largement critiqué pour ne pas avoir réagi promptement à la catastrophe, participe à une tournée dans les régions touchées
par l'ouragan Katrina. À la Nouvelle-Orléans, M. Bush a prononcé un discours dans une école publique après avoir observé une minute de silence à la mémoire des victimes de l'ouragan. Le passage
dans cette de M. Bush suit celui des deux principaux candidats démocrates à la présidentielle de 2008, Hillary Clinton et Barack Obama.

La journée sera notamment marquée par l'inauguration d'un monument funéraire à la mémoire des quelque 100 victimes qui n'ont toujours pas été identifiées. Au total, Katrina
serait responsable de la mort d'environ 1500 morts, dont une majorité de pauvres.
