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Le PS ou le Parti Sacrifié !!

par Alain Genestine 26 Août 2007, 07:27 Politique

L'ancien ministre socialiste de l'Education Claude Allègre considère que le premier secrétaire du PS François Hollande, qu'il qualifie de "magouilleur", est le principal responsable des défaites électorales et du désarroi dans son parti.


CLAUDE ALLÈGRE IMPUTE À FRANÇOIS HOLLANDE ...


Pour lui, le premier secrétaire a joué un jeu funeste en laissant se multiplier les candidatures à l'Elysée au PS dans l'espoir qu'on vienne finalement le chercher pour être le champion du parti.

"Il est le responsable principal de toute cette pagaille. Il a joué au plus fin avec tout le monde et il a perdu (...) Il pensait que plus le marigot était rempli de crocodiles, plus il avait de chances. Il a foutu un bordel noir", dit-il dans un entretien à Libération, après la sortie de son livre intitulé "La défaite en chantant".

Sur RTL, il a utilisé le terme de "magouilleur" et comparé François Hollande à Guy Mollet, dirigeant socialiste des années 50 champion des luttes d'appareil et honni à gauche pour avoir le premier envoyé des appelés du contingent en Algérie.

"Il a mis ce parti par terre, donc je pense qu'il a une responsabilité énorme", a-t-il dit. Le parti a eu le tort de se priver des experts et de ne pas suffisamment travailler sur les dossiers, juge-t-il.

Claude Allègre brocarde aussi, comme il l'a fait depuis le début de la campagne présidentielle, Ségolène Royal, qui, selon lui, est dynamique mais n'a pas d'idées: "elle ne s'intéresse pas aux dossiers, uniquement à son promotion."

Il fustige par ailleurs les quadragénaires du PS, rassemblés autour d'Arnaud Montebourg et Manuel Valls, qu'il nomme dans son livre les "jeunes chacals et les jeunes hyènes". "Ils n'ont pas la moindre idée, il n'y a rien, le vide. La rénovation du PS, ce n'est pas eux", dit-il à Libération.

Pour Claude Allègre, le PS est dans la situation du parti conservateur anglais quand les travaillistes ont pris le pouvoir en 1997: "la rénovation prendra 10 ou 15 ans".

L'ancien ministre annonce qu'il ne reprendra pas sa carte du PS en janvier, après 34 ans de militantisme. Dans Libération, il dit être "séduit" par Nicolas Sarkozy et n'exclut pas de profiter de l'ouverture: "l'avenir n'est écrit nulle part".

"Je ne reprendrai pas ma carte au mois de janvier. Je me mets de côté (...) Cela me fait mal au coeur parce que cela fait 34 ans que je suis membre de ce parti", a-t-il déclaré sur RTL.

Claude Allègre n'a pas exclu de revenir au PS si "demain une nouvelle direction" était désignée. Il a affirmé qu'il "restait profondément de gauche et beaucoup plus que le programme du PS".

Dans un entretien à Libération publié jeudi, Claude Allègre accuse François Hollande, le premier secrétaire du PS, d'avoir "menti à tout le monde" et "foutu un bordel noir" au PS et d'être "le responsable principal de toute cette pagaille".

Il a reproché aux responsables du PS de "ne pas travailler, ni réfléchir". "Il n'y a plus de groupe d'experts (...) Il n'y a pas d'idées, pas de corps de doctrine, pas de réflexion d'ensemble", a-t-il déploré.

Interrogé sur la proposition de la présidente du Medef Laurence Parisot de relever l'âge légal de la retraite à 61 ans en 2012 puis à 62 ans en 2020, Claude Allège a estimé que c'était "une évidence". "Là-dessus, elle a absolument raison", a-t-il dit, en citant "le vieillissement et la mondialisation" comme "les deux grands problèmes" à venir.

 

Laurent Fabius, député socialiste de Seine-Maritime, a déploré jeudi "le spectacle pas très ragoûtant" offert par la gauche et appelé à "une reconstruction nécessaire" du PS.
 
 
Fabius appelle a une "reconstruction nécessaire" ...




"Le spectacle que donne la gauche n'est pas très ragoûtant", a-t-il dit sur France Inter, en évoquant "les divisions, les confusions, les attaques personnelles".

Il a ajouté qu'il "ne supportait plus la cuisine interne". Pour autant, il a indiqué qu'il "ne s'interdisait rien" pour l'avenir.

Dans "la catégorie confusion", Laurent Fabius a placé Michel Rocard, qui vient de rejoindre le comité mis en place par le gouvernement sur le métier d'enseignant.

"Les Français ne veulent pas de guerre civile, mais ne veulent pas de confusion idéologique, de méli-mélo (...) Du côté du pouvoir, c'est fait habilement mais il ne faudrait pas que l'ensemble des responsables socialistes tombe dans cette confusion", a-t-il dit.

Au mot de rénovation, dans la bouche de tous les dirigeants socialistes, l'ancien Premier ministre a indiqué préférer celui de "reconstruction".

"Il y a une reconstruction nécessaire du PS à faire. Les valeurs du PS sont très bonnes, elles n'ont pas changé. Un certain nombre de ses propositions, elles, doivent changer et puis la stratégie doit être précisée", a-t-il fait valoir, en indiquant vouloir "s'inscrire dans le débat, mais sur le fond".

Il a expliqué qu'il n'irait pas à l'université d'été du PS à La Rochelle, en fin de semaine, parce qu'il avait "un engagement de type privé à l'étranger depuis longtemps". "D'habitude, j'y vais", a-t-il dit en précisant qu'en revanche, il participerait aux journées parlementaires du PS.


Le bras droit de François Hollande, Stéphane Le Foll, a déploré lundi l'absence prévue à l'université d'été du PS à La Rochelle, le week-end prochain, de plusieurs dirigeants socialistes, estimant que leur "place", c'est de "débattre dans les instances" du parti.

 
 
Stéphane Le Foll, député européen, bras ...




Interrogé au cours du point presse de rentrée sur la défection annoncée de Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius ou Martine Aubry, M. Le Foll a jugé compréhensible celle du premier nommé, "en campagne" pour le poste de directeur général du FMI. Il a aussi convenu que la braderie de Lille, ville dont Mme Aubry est le maire, "est un événement important" localement, qui coïncide cette année avec La Rochelle.

Le directeur de cabinet de M. Hollande a cependant souligné qu'"on ne peut pas rénover le Parti socialiste sans participer à tous ses événements, qui sont autant de lieux de débats et de capacité de trouver des solutions".

Selon lui, "on ne peut pas trouver des solutions tout seul dans son coin. Il faut être dans un travail collectif. L'université d'été est devenue un élément traditionnel de rentrée du Parti socialiste, en conséquence de quoi, la place des leaders du PS, comme des militants, c'est d'être là, de débattre dans les événements et les instances du PS".

Le député européen a aussi insisté sur le fait que "la rénovation du Parti socialiste passe par le respect des décisions, en particulier quand elles sont tranchées majoritairement par les militants", rappelant que ce qui fait débat sera sanctionné par des votes lors du prochain congrès, après les élections municipales de mars 2008.

Commentant la rentrée politique de Ségolène Royal samedi et celle des "rénovateurs" (Arnaud Montebourg, Manuel Valls, Gaëtan Gorce...) dimanche, Stéphane Le Foll a jugé que "la tonalité était la bonne".

Sans dire à qui il songeait plus précisément, il a néanmoins affirmé qu'"on ne peut pas vouloir rénover le Parti socialiste en étant plus dur avec (lui) qu'on ne l'est avec le gouvernement". "C'est quand même un problème".

Selon lui, "il faut retrouver le sens du collectif, le respect de ce qu'est le PS dans ses instances, ses événements et même de ce qu'est le premier secrétaire".

"On peut discuter, contester ce qu'a pu faire François Hollande, on ne peut pas toujours non plus être dans une campagne contre le premier secrétaire. Il y aura un congrès pour cela (...) On ne peut pas dévaloriser un poste qui est celui de premier secrétaire tout en voulant devenir premier secretaire. Respectons les lieux de débats, respectons les personnalités du PS", a ajouté M. Le Foll.



Kouchner : "la situation du PS m'attriste"

Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes, déclare que "la situation du PS (l') attriste" et qu'il "en a marre de la critique permanente", dans un entretien paru dimanche dans Le Parisien-Aujourd'hui en France.


Bernard Kouchner, ministre des Affaires ...

"La situation du PS m'attriste. Mais il est probablement nécessaire que le PS passe par cette phase saumâtre et peu exaltante pour qu'une gauche responsable puisse se ressaisir", affirme notamment le ministre.

"Il faut maintenant changer de vocabulaire comme de logiciel. Demandez aux socialistes européens ce qu'ils pensent de leurs camarades français : les bras leur en tombent ! L'involution du PS, ils n'y comprennent rien", ajoute-t-il.

"Moi, j'en ai marre de la critique permanente (...) j'en ai marre de la fausse guéguerre civile. J'en ai marre qu'on fasse la tronche en permamence et que, dans le dossier libyen, on ne parle presque pas des victimes, des infirmières bulgares ou des enfants libyens malades du sida", dit le ministre des Affaires étrangères.

"Ce qu'a fait Cécilia (Sarkozy) n'est peut être pas conforme aux habitudes, mais que vaut le conformisme au regard d'une libération d'otages ?", questionne-t-il. "On libère les infirmières, comme le monde entier est tenté de le faire et on nous le reprocherait presque ! Que le Parti socialiste demande aux infirmières ce qu'elles pensent de Cécilia Sarkozy", déclare M. Kouchner.

Evoquant la situation au Moyen Orient, le ministre affirme : "nous avons toujours dit que si la Syrie ne fait pas obstacle à la souveraineté du Liban et aux élections présidentielles libanaises, alors l'ouverture de la France à l'égard de Damas serait spectaculaire. Mais, pour cela, il nous faut des garanties".

Par ailleurs, Bernard Kouchner se déclare disposé à se rendre en Iran "si c'est utile pour la paix". "A l'égard de l'Iran, nous voulons être fermes car il y aurait grand danger si ce pays se dotait de l'arme atomique. Nous négocierons à fond tout en nous préparant à accentuer la pression, si nécessaire", dit-il.

Interrogé sur les relations franco-américaines, Bernard Kouchner déclare : "Oui, nous sommes amis avec les Américains. Oui, ce sont nos alliés. Mais nous ne sommes pas toujours d'accord avec eux et nous le leur disons. Cela dit, nous ne cultivons pas l'antiaméricanisme comme fondement de notre politique. Ca, c'est peut-être un petit changement".




"Que ce soit sur la stratégie, la méthode et les thèmes choisis, (Ségolène Royal) a eu faux sur toute la ligne" au cours de la campagne présidentielle, affirme la députée européenne socialiste Marie-Noëlle Lienemann dans un entretien au "Journal du dimanche".

http://www.lemoniteur-expert.com/depeches/picto/D14GIOYNKlienemann2.jpg

Cette proche de Laurent Fabius accuse l'ancienne candidate socialiste d'avoir joué "totalement perso" et de n'avoir "tiré aucune leçon de la campagne". "Ce qu'elle appelle son autocritique se borne à dénoncer ceux du parti qui ne l'auraient pas soutenue et l'impréparation dont elle aurait été victime", dénonce Mme Lienemann.

Pour la députée européenne, qui se prépare à sortir un livre intitulé "Au revoir Royal", "il faut tourner la page". Selon elle, le soutien dont bénéficiait Mme Royal auprès des militants s'effrite et "les Gaëtan Gorce, Manuel Valls, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg prennent déjà, plus ou moins, leurs distances".



Le sénateur de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon, représentant de la gauche du PS, a jugé samedi le discours de rentrée de l'ex-candidate socialiste Ségolène Royal "irréel" et déploré le peu de références, selon lui, aux questions sociales dans cette allocution.



Le sénateur PS de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon, ...

M. Mélenchon estime dans un communiqué "surprenant" que le discours de Mme Royal à Melle (Deux-Sèvres) soit "sans un mot concret sur les questions sociales qui percutent l'actualité des salariés".

Il dit aussi "craindre que la dénonciation du fait que +l'annonce de la réforme ce n'est pas l'accomplir+ soit comprise davantage comme un encouragement que comme une condamnation des mesures prises" par Nicolas Sarkozy depuis son entrée en fonctions.

"Tout cela", estime-t-il, "est assez irréel et passe à côté du reproche essentiel qui lui a été adressé : n'avoir pas obligé Sarkozy au débat sur le contenu de son programme social et n'avoir pas défendu notamment les augmentations de salaires ou la réduction du temps de travail auquel elle a affirmé ne pas croire elle-même !"

Le sénateur dénonce encore "un discours consternant sur les droits conditionnés par le respect de devoirs", s'alarmant de voir cette "théorie" étendue selon lui au "droit à la santé".

M. Mélenchon se satisfait néanmoins de ce que la présidente de Poitou-Charentes n'ait pas dans son discours "esquivé" le débat interne entre socialistes. "Il lui reste à accepter qu'on la contredise sans prendre cela pour une attaque personnelle", lance-t-il, en jugeant que "le moment de l'explication de fond commence".

Jean-Luc Mélenchon a indiqué cette semaine qu'il ne se rendrait pas à l'université d'été socialiste de La Rochelle (31 août-2 septembre), qui ne serait plus qu'"une cérémonie mondaine à usage personnel du premier secrétaire" François Hollande.



L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard estime samedi que "le PS n'est plus en situation de gouverner" parce qu'il "a oublié (ses) références anciennes".

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"Mon sentiment principal est que le PS français n'est plus pour un paquet d'années en situation de gouverner, à la différence de la plupart des autres partis socialistes européens", juge-t-il dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France". "Ce n'est pas du tout faut d'idées nouvelles mais parce qu'on a oublié nos références anciennes qui ne sont pas entrées en application".

Remis de son accident cérébral, Michel Rocard analyse la situation du PS par le fait que "ce parti est né en 1905 sur une ambiguïté qu'il n'a jamais levée: il ne sait toujours pas s'il doit accepter l'économie de marché où s'il doit 'tout casser". "Résultat: nous sommes la dernière formation du parti des socialistes européens (PSE) à n'avoir pas fait clairement ce choix".

"On vient de perdre non pas une mais trois élections présidentielles de suite parce qu'on ne sait plus quoi dire", lâche l'ancien Premier ministre qui "se bat avec l'espoir que la reconnaissance d'un nouveau niveau de projet, autrement charpenté, et sur la base d'un vrai accord international, fera l'accord entre nous, indépendamment des règlements de comptes".

Interrogé sur son adhésion au "Gracques" qu'il qualifie de "lieu de réflexion et de pensée", devant lequel il prendra la parole dimanche, Michel Rocard souligne que, "dans la déshérence de la gauche française, il faut des lieux où on pense et cela ne peut pas être dans les partis". "Je me suis aperçu de manière indiscutable qu'on ne peut pas réfléchir dans des conditions soumises à des votes"


Les jeunes pousses du PS ont marqué leur impatience du changement et leur volonté de dépasser les divisions internes aggravées par la défaite à la présidentielle en se retrouvant dimanche à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire), sur les terres du député Arnaud Montebourg.


Le député socialiste de Saône-et-Loire Arnaud ...


Lors d'une "fête de la rose", elles ont toutes fait le même constat devant un millier de militants: "le PS a souffert des stratégies personnelles, nous n'avons jamais pu débattre du fond" (Gaëtan Gorce, député de la Nièvre), "le PS est sclérosé, confiné, il faut faire péter tout ça", "le transformer en profondeur" (Manuel Valls, député-maire d'Evry, Essonne).

Outre ces deux proches - sans plus - de Ségolène Royal, les invités de Montebourg étaient les députés "royaliste" Aurélie Filippetti (Moselle), strauss-kahnienne Sandrine Mazetier (Paris) et fabiusien Philippe Martin (Gers). Trentenaires ou quadragénaires à une exception près, tous sont membres du "contre-gouvernement" PS à l'Assemblée nationale.

Mais pour l'heure, alors qu'aucun dirigeant n'a imposé son leadership, ils n'ont pas de stratégie de changement commune, et seul Arnaud Montebourg a des troupes organisées derrière lui.

S'ils sont venus à Frangy, c'est d'abord pour "le symbole". "Arnaud invite un collectif, pas une personnalité comme les années précédentes. C'est précisément ce qu'il faut faire", a relevé Sandrine Mazetier.

"Donnons-nous la main et causons-nous", a lancé M. Montebourg, soucieux de "mettre sur la table la diversité du socialisme contemporain".

Aurélie Filippetti a abondé dans ce sens : "on en a tous un peu marre des étiquettes", a-t-elle lâché, se déclarant "vaccinée" par son expérience chez les Verts.

"Je ressens profondément le besoin qu'on se parle, qu'on réapprenne le vivre-ensemble en mettant les compteurs à zéro", a expliqué Philippe Martin. A l'heure de la Coupe du monde de rugby, le député du Gers, terre d'ovalie, en appelait aux valeurs d'"altruisme, de sacrifice, de fraternité" inhérentes à ce sport.

Pour tous ceux-là, un saut de génération n'est pas en soi une planche de salut. "L'arme des idées est celle de la reconquête", et "c'est un Epinay moderne qu'il nous faut assumer", a affirmé M. Montebourg, faisant référence à la naissance du PS sur les ruines de la SFIO en 1971.

Cette jeune garde, qui n'était pas au complet - manquait notamment Benoît Hamon, 40 ans (gauche du PS) -, n'est pas au même point de rupture avec la direction. Seuls Manuel Valls et Gaëtan Gorce, qui en a démissionné en juin et a décidé de bouder l'université d'été du PS à La Rochelle le week-end prochain, sont ouvertement dans l'opposition au "statu quo" qu'incarnerait collectivement la direction.

Le député de la Nièvre s'est dit persuadé qu'"il existe un espace politique pour constituer un bloc assez fort pour faire basculer les choses dans les mois qui viennent et faire émerger une majorité de rénovation". "La pression de l'opinion nous encourage", a-t-il dit.

C'est aussi le pari de Manuel Valls: "les gens n'accepteront pas la sclérose". Selon lui, il faudrait entre autres "changer sans doute le mode d'élection de la direction, avec une part de scrutin majoritaire" ou encore "revoir la déclaration de principes" du parti.

Pour lui, comme pour Gaëtan Gorce, partisans d'une ligne franchement réformiste, social-démocrate du PS, la rénovation ne saurait être une auberge espagnole. "Tout le monde ou presque se dit rénovateur. Il faut faire tomber les masques et mettre des +arêtes+ concrètes", selon M. Gorce.




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L'ancienne candidate socialiste, qui fait samedi sa rentrée politique à Melle (Deux-Sèvres), s'est "isolée du parti" pendant la campagne présidentielle, souligne ce proche du premier secrétaire du PS François Hollande. Ségolène Royal, poursuit M. Lamdaoui, a "défendu un programme en lequel elle ne croyait pas, et cela tout le monde l'a ressenti". Si Mme Royal "veut jouer un rôle", elle doit "donc s'adapter au PS. Pas l'inverse".

Dans la rénovation du PS, Ségolène Royal "a sa place". Il n'y en a "pas en revanche pour les traîtres qui guettent des portefeuilles ministériels, ou ceux qui, au lieu de réserver leurs flèches à la droite, veulent le scalp de François Hollande, tels Gaëtan Gorce ou Jean-Luc Mélenchon", dit-il.

Pour Faouzi Lamdaoui, il faut aujourd'hui "reconstruire un projet, montrer que nous sommes le parti des classes moyennes et des classes les plus pauvres, et mener une opposition frontale contre la droite qui défend les intérêts des riches".

Le sécrétaire national en a "marre de voir ces responsables de la gauche tresser des lauriers au gouvernement" et souhaite un changement de "visages au sein du PS", l'"émergence d'une nouvelle génération plus représentative de la société française".



Manuel Valls (PS): "une grande partie des idées de gauche se sont épuisées"

Manuel Valls, le 4 mai 2006 à Evry ...


"Nous sommes au bout d'un cycle: une grande partie des idées de gauche se sont épuisées. Pour que le PS retrouve une crédibilité, il doit être porteur d'un projet vraiment différent. (...) Si nous ne changeons pas en profondeur notre logiciel, nous resterons durablement dans l'opposition", déclare-t-il.

"Nous pouvons faire un bout de chemin avec la majorité, à condition qu'elle nous entende, sur des sujets qui peuvent faire consensus. Je pense aux moyens qu'il faut donner à la justice, à la lutte contre la criminalité ou encore au dossier de l'immigration", ajoute Manuel Valls.

Pour le député-maire d'Evry, "il faut un changement à la tête" du PS, "c'est incontestable et attendu par les Français". Mais, ajoute-t-il, "cela ne suffira pas à régler nos problèmes. Il faut aussi changer nos formes d'organisation et de débat pour être véritablement en phase avec la société".

Quant à Ségolène Royal, il estime qu'"elle a un rôle éminent à jouer", qui "doit être intimement lié à la rénovation des idées".

QU'EN SERA T-IL MAINTENANT??


Les Français accordent une large confiance au gouvernement issu de l'élection de Nicolas Sarkozy, et s'avèrent en revanche sévères avec le PS, d'après un sondage à paraître dans Dimanche Ouest France.

François Fillon et Nicolas Sarkozy, le 20 ...



L'équipe de François Fillon recueille son score de confiance le plus élevé dans la lutte contre l'insécurité (78%, +15 points par rapport au score de l'équipe Villepin la dernière fois qu'il a été mesuré par cette étude, en août 2006) et la protection de l'environnement (63%, +17 points).

Une majorité de sondés se disent également confiants dans le gouvernement pour traiter de l'intégration des personnes issues de l'immigration (56%, +21 points) et lutter contre le chômage (53%, +12 points).

Le crédit accordé au gouvernement reste minoritaire, mais en net progrès sur les points suivants : lutte contre la pauvreté et l'exclusion (45%, + 20 points), baisse des impôts (43%, + 18 points) et augmentation du pouvoir d'achat (36%, + 17 points).

Plus d'un cinquième des sondés disent toutefois ne pas faire confiance du tout au gouvernement, sauf pour la lutte contre l'insécurité et la protection de l'environnement. Cette défiance est maximale (32%) concernant la hausse du pouvoir d'achat.

En revanche, seuls 48% des sondés pensent que le PS s'oppose suffisamment au gouvernement, tandis que 56% jugent cette formation pas assez proche des Français.

Seuls 35% reconnaissent des qualités aux dirigeants socialistes, et 28% estiment que le PS dispose d'un projet.

Le score du PS sur ces différents points n'avait pas été mesuré en août 2006.

Si les sympathisants socialistes jugent massivement (74%) leur parti proche des soucis des Français, ils sont à peine plus d'un sur deux à déclarer que leur formation a un projet pour la France.

Sondage réalisé les 23 et 24 août auprès de 1.013 personnes selon la méthode des quotas. Notice détaillée disponible auprès de la commission des sondages.

Le PS en mouvement ? ça y'est le PS entre dans le 21 ème siècle ?
Le Bureau national du PS a adopté mardi soir une "charte de la rénovation" détaillant le calendrier et la méthode pour fonder "la gauche du 21e siècle" et se donner les moyens d'assurer l'alternance en 2012.
Ce texte a été accepté "par consensus" à l'issue d'une réunion clairsemée, la dernière avant les vacances, et en dépit d'"un certain scepticisme" d'une partie des participants, selon Julien Dray.

Mais seul le député de la Nièvre Gaëtan Gorce s'est nettement démarqué, ne prenant pas part au vote, a ajouté M. Dray.
Nous sommes dans le mouvement (Ouah) Il y a unanimité, ou presque. Les socialistes veulent être au travail ensemble et mettre tout sur la table. Je suis heureux et fier qu'on puisse donner aux militants un programme de travail", a déclaré François Hollande."

Ben oui ! Entrer dans un siècle nouveau, 8 ans après, c'est historique.
ça vous donne pas envie de participer à ce mouvement qui sent si bon l'enthousiasme !

BON ALLEZ LES GARS A DEFAUT DE PROGRAMME, IL RESTE LA MANIF EN SEPTEMBRE...

 

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