
Parmi ces victimes, 367 sont handicapées mentales, a révélé lundi l'agence de presse Chine nouvelle, citant Sun Baoshu, ministre adjoint du Travail.
Le scandale n'avait été révélé qu'après une pétition de parents, à la recherche de leurs enfants disparus. Ces derniers avaient été enlevés pour être vendus à des briqueteries de
la province du Shanxi, dans le nord du pays.
Les victimes, des paysans, des adolescents et des enfants, étaient obligées de travailler dans des conditions épouvantables, et étaient battues et gardées par des chiens.
Depuis juin, la police a inspecté 277.000 briqueteries, mines et ateliers. Les autorités ont précisé que 67.000 de ces sites ne possédaient pas de permis légal.
Selon Chine nouvelle, 147 personnes au total ont été arrêtées et 98.000 employeurs ont été contraints de signer des contrats de travail avec 1,5 million d'ouvriers. Quelque 130 millions de yuan (12,5 millions d'euros) en arriérés de salaire et compensations devront également être versés.
Les autorités ont condamné 95 responsables provinciaux du Parti communiste, ajoute Chine nouvelle.
"Nous ne ferons preuve d'aucune clémence envers les cadres (du parti) impliqués dans des activités illégales ou ayant protégé ceux qui les perpétraient", a ajouté Sun Baoshu.
Un garde de briqueterie ayant battu un ouvrier à mort a été condamné le mois dernier à la peine capitale, et 28 responsables ont été condamnés à des peines de prison allant jusqu'à la perpétuité.
Ce mois-ci, 31 autres personnes ont été condamnées à des peines s'échelonnant de 18 mois à cinq ans de prison.
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