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Merci l'Amérique, les USA. Tocqueville souvent plus reconnu làbas que chez nous!

par Alain Genestine 13 Janvier 2008, 23:03 International

Je ne suis pas spécifiquement pro-américain, je reste neutre, mais comme quelqu'un qui a résidé et qui a travaillé dans certains de ses états.
Jusqu'à quel point faudra t-il entendre en France, ah ces américains !!! Puissance à tout détruire sur leur passage, il y a que le fric qui compte, libéralisme à la c...; Mondialisation pour copinage de riche, les guerres ne sont-elles pas le fait des américains pour faire du fric, pendant ce temps là les gens crèvent...etc. Que font les amerlocs pour sauver le monde, et Kyoto, et .....etc.
C'est vrai nous autres les frenchies, nous sommes la patrie des droits de l'Homme (lesquels au fait?), et plein de chose, que nous sommes les plus beaux et les meilleurs. Beaucoup de contestation, de contestataires, de vent; Mais ou se trouvent l'action, voire son efficacité, quant bien même, elle a lieu?

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Même si tout n'est pas au plus beau sur notre planète, il faudra tout de même se rendre compte nous français (les râleurs sédentaires) que des guerres sont moindres, que celles qui existent sont des guerres civiles, généralement établies par des forces socialistes (nationales ou marxistes...) Que la misère recule, les maladies aussi, que l'enseignement et la liberté se propagent; Les démocraties s'installent petit à petit, selon la spécificité des pays, moeurs,religion et leur gouvernance étatique, ploutocrate. Oh biensûr, tout ne se fait ou ne se fera plutôt pas en une journée, voire des années, cependant cela en prends le chemin. Et ceux qui aident dans ce domaine, ces domaines, (ce sont ceux qui sont bassement et vilement critiqués dans notre beau pays: la France et ses exceptions culturelles, ses fastes pompeux d'un autre temps, sa fameuse révolution de 1793, la jacobine et ses effets pervers qui nous pollues jusqu'à nos jours, le XXI ème siècle) Les Etats-Unis d'Amérique.
Que les Lumières qui furent nées d'Europe, et, plus particulièrement de France, se soient éloignées de notre continent pour briller aux Amériques, n'en soyons pas jaloux. Aidons de notre coeur à faire nous autres scintiller leur bannière, afin de développer humainement le monde qui nous entoure, soyons solidaire, puisque cela se trouve être votre mot. Liberté, faisons la ensemble, la Liberté fera le reste.

Voici les politiques et aides, entreprisent par les USA, durant ces dernières années, même si avec M. Bush, l'Amérique n'était pas spécialement libérale, il y a eu de bonnes mesures effectuées :

Accomplissements des États-Unis :

·        Principal importateur net de produits en provenance des pays en développement, pour un montant total estimé à 611 milliards de dollars en 2006 (Chine non comprise).

·        Premier pays au monde en matière d'aide étrangère. En 2006, l'aide publique au développement (APD) fournie par les États-Unis s'est montée à 23,5 milliards de dollars (décaissés), venant ainsi juste derrière le montant record jamais accordé par un seul pays (en 2005, les États-Unis avaient contribué 27,9 milliards de dollars).

·        Au cours des trois dernières années, la Millennium Challenge Corporation a engagé plus de 4,8 milliards de dollars pour le financement de « conventions » dans 15 pays très performants et elle en élabore de nouvelles avec plusieurs autres.

·        3,3 milliards de dollars de financement au titre du Plan d'urgence du président pour la lutte contre le sida en 2006, et une proposition du président visant à ajouter 30 milliards de dollars sur les 5 prochaines années (2009-2013) à l'engagement quinquennal initial de 15 milliards de dollars.

·        Augmentation de l'aide bilatérale à l'Afrique subsaharienne qui atteint le chiffre record de 5,6 milliards de dollars, soit 1,5 milliard (36 %) de plus qu'en 2005.

·        L'aide humanitaire américaine s'est montée à 3 milliards de dollars en 2006.

·        Les contributions des organisations non gouvernementales caritatives privées (non comprise dans l'APD) aux pays en développement se sont montées à 13,4 milliards de dollars en 2005.

Éléments de la contribution américaine au développement

Aide publique du développement

Le gouvernement US a fait des efforts considérables en matière d'aide publique au développement (APD) qui a augmenté à une vitesse sans précédent depuis le gouvernement Truman. Selon le Comité d'aide au développement de l'OCDE, l'aide publique au développement accordée par les États-Unis s'est montée à 23,5 milliards de dollars en 2006, total qui vient en deuxième place des dotations faites par un seul pays ; le record, de 27,9 milliards de dollars, avait déjà été contribué par les États-Unis en 2005. La chute des dépenses d'aide étrangère en 2006 par rapport à 2005 s'explique par une baisse des montants accordés à l'Irak et par le fait qu'une remise ponctuelle importante de la dette avait été inscrite dans les comptes de 2005. L'Irak et l'Afghanistan ont été les principaux bénéficiaires de l'aide bilatérale en 2006, avec 4,8 et 1,4 milliards de dollars respectivement ; ces montants ont été consacrés à l'aide humanitaire, au développement économique, à la reconstruction et à l'aide sécuritaire. De plus, quelque 5,3 milliards de dollars sont allés aux autres pays moins développés. En 2005, lors du Sommet du G8 de Gleneagles, le président Bush a annoncé que les États-Unis allaient doubler le montant de l'aide à l'Afrique subsaharienne, qui allait passer de 4,4 milliards de dollars en 2004 à 8,7 milliards de dollars en 2010. Le pays est en passe d'atteindre son objectif et, en 2006, l'APD bilatérale des États-Unis à l'Afrique subsaharienne a atteint un montant record de 5,6 milliards de dollars, soit une augmentation de plus de 38 % par rapport à 2005. En mars 2005, les États-Unis ont souscrit à la Déclaration du Club de Paris sur l'efficacité de l'aide, continuant ainsi à souligner que l'aide accordée doit être utilisée de manière plus efficace.

Millennium Challenge Account (Compte du millénaire)

En 2004, à la demande du président Bush, le Congrès a adopté un mécanisme novateur d'octroi d'aide au développement, le Millennium Challenge Account (Compte du millénaire). Il est fondé sur le principe que l'aide étrangère donne de meilleurs résultats lorsqu'une politique économique appropriée et une bonne gouvernance permettent de créer un environnement propice à la croissance économique. Le montant total porté au Compte du millénaire pour les exercices 2004 à 2007 était de 6 milliards de dollars mais le président a demandé un complément de 3 milliards de dollars pour l'exercice 2008. Depuis sa création, la Millennium Challenge Corporation, qui gère le Compte, a signé des accords, nommés conventions ou pactes, avec 15 pays (Arménie, Bénin, Cap-Vert, Salvador, Géorgie, Ghana, Honduras, Lésotho, Madagascar, Mali, Maroc, Mongolie, Mozambique, Nicaragua, et Vanuatu) pour un montant supérieur à 4,8 milliards de dollars et elle en élabore d'autres avec d'autres pays. Pour encourager les réformes et aider des pays supplémentaires à remplir les conditions requises pour signer des conventions, la MCC offre une assistance « seuil » aux pays qui remplissent presque ces conditions et elle les aide à s'attaquer aux faiblesses de leurs résultats identifiées par les indicateurs de sélection du Compte. À ce jour, la MCC a approuvé des programmes seuils dans 17 pays, pour un montant supérieur à 360 millions de dollars.

Plan d'urgence du Président pour la lutte contre le sida

Le plan d'urgence  pour la lutte contre le sida (PEPFAR) permet de poursuivre la lutte contre la pandémie partout dans le monde. Avant le Sommet du G8 de juin 2007, le président a annoncé son intention de travailler avec le Congrès à la réautorisation du PEPFAR : les 30 milliards de dollars de crédits qu'il propose de débloquer sur 5 ans viendraient s'ajouter aux 15 milliards déjà promis en 2003, lesquels constituaient déjà la plus importante initiative internationale en matière de santé consacrée à une maladie précise. S'appuyant sur les réussites précédentes et en partenariat avec les pays hôtes, le PEPFAR a fourni les ressources nécessaires aux traitements antirétroviraux de plus de 1,1 million de personnes jusqu'en mars 2007. De plus, pendant l'année budgétaire 2006, il a soutenu des activités de sensibilisation à la prévention pour plus de 61,5 millions de personnes et s'est occupé de plus de 4,5 millions de personnes vivant avec le VIH/sida partout dans le monde, dont plus de 301.000 tuberculeux qui ont reçu des traitements et des soins et plus de 2 millions d'orphelins et d'enfants vulnérables. Ces résultats témoignent de l'importance des progrès accomplis vers la réalisation des objectifs à 5 ans : soutien de thérapies antirétrovirales pour au moins 2 millions de personnes, prévention de 7 millions de nouvelles infections et soins pour 10 millions de personnes touchées ou affectées par le VIH. Le plan d'urgence est en place dans 130 pays mais privilégie les 15 les plus touchés en Afrique, en Asie et dans les Caraïbes. Pendant l'année budgétaire 2007, il va engager 4,6 milliards de dollars supplémentaires dans la lutte contre le sida et, si le Congrès approuve la demande du président pour l'exercice 2008, les Américains auront engagé 48,3 milliards de dollars sur 10 ans dans la lutte contre le VIH/sida.

Autres initiatives en matière de santé

Le président Bush a annoncé le lancement de l'initiative présidentielle contre le paludisme en juin 2005. Programme quinquennal doté de 1,2 milliard de dollars, elle met au défi les autres pays et le secteur privé de se joindre aux États-Unis dans la lutte contre le paludisme ; son objectif : réduire de 50 % de la mortalité paludéenne dans 15 pays d'Afrique. Grâce à des partenariats avec trois pays cibles - Angola, Tanzanie et Ouganda - cette initiative a déjà touché près de 6 millions de personnes : en 2007, avec l'expansion du programme, elles seront 30 millions de plus à recevoir des médicaments et des aérosols sauvant des vies humaines et des moustiquaires spécialement traitées. Parmi les autres pays cibles, on trouve le Bénin, l'Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Libéria, Madagascar, le Malawi, le Mali, le Mozambique, le Rwanda, le Sénégal, et la Zambie. Les États-Unis soutiennent aussi les efforts de lutte mondiale contre la tuberculose. Entre 2000 et 2006, ils ont engagé environ 500 millions de dollars pour mettre en place des programmes de lutte dans les pays les plus touchés. En plus de leurs investissements dans la lutte contre la tuberculose par la biais de l'USAID, qui se montent à quelque 90 millions de dollars, pendant l'année budgétaire 2007, les États-Unis vont affecter environ 120 millions de dollars supplémentaires aux programmes de lutte contre le VIH/sida par l'intermédiaire du PEPFAR, quintuplant ainsi leurs investissements depuis 2005.

Aide humanitaire

Les États-Unis sont le plus important donateur au monde d'aide humanitaire officielle destinée aux victimes de la famine, des guerres et des catastrophes naturelles. En 2006, cette aide, qui s'est montée à plus de 3 milliards de dollars, a permis de secourir les victimes de catastrophes en leur fournissant rapidement des produits alimentaires, de l'eau, des abris et des médicaments (ce montant incluait 1,3 milliard de dollars d'aide alimentaire d'urgence). En plus, pendant l'exercice 2006, les États-Unis ont fourni 800 millions de dollars d'aide alimentaire au développement ; ils sont aussi la principale source de financement des efforts de reconstruction visant à aider les pays à se relever après des conflits ou des catastrophes naturelles. Souvent, les forces armées sont mobilisées, en coopération avec l'USAID, pour apporter aux victimes l'aide dont elles ont besoin dans les délais les plus brefs, comme par exemple après le tsunami de 2004 dans l'océan Indien et le tremblement de terre de 2005 en Asie du sud.

Remise de la dette

Lors du Sommet du G8 de 2005, les États-Unis ont beaucoup œuvré pour convaincre le G8 d'adopter ce que l'on connaît aujourd'hui sous le nom d'Initiative multilatérale d'allégement de la dette (IMAD). Elle prévoyait l'annulation totale de la dette des pays pauvres très endettés (PPTE) envers la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et le Fonds monétaire international. Dix-huit pays africains en ont déjà bénéficié et quinze autres seront habilités à en profiter dès qu'ils auront rempli les conditions requises. Deux ans après son lancement, cette initiative a permis d'éliminer 38,9 milliards de dollars du service (présent et futur) de la dette de 24 pays d'Afrique et d'ailleurs. De plus, l'Initiative PPTE renforcée et l'allégement supplémentaire de la dette accordé par la Banque interaméricaine de développement ont permis d'annuler 48 milliards de dollars supplémentaires. Pris ensemble, ces efforts à l'international ont éliminé un montant approximatif de 86,5 milliards de dollars du fardeau du service de la dette de ces 24 pays.

Contributions multilatérales

Les États-Unis sont le pays qui contribue le plus aux Nations unies et aux banques multilatérales de développement (BMD). En 2006, les donations américaines aux organisations multilatérales - dont l'ONU, la Banque mondiale et d'autres BMD se sont montées à 2,4 milliards de dollars, dont 828 millions de dollars à la Banque mondiale et 596 millions de dollars aux Nations unies. Ces contributions vont aux organisations qui favorisent la croissance économique, la réduction de la pauvreté et l'amélioration des conditions de vie par le biais d'une assistance humanitaire et du développement. Notre aide permet de mobiliser des milliards de dollars supplémentaires d'autres donateurs.

Commerce

Le commerce est un outil important de lutte contre la pauvreté : il stimule la croissance, augmente les opportunités et crée de nouveaux emplois mieux payés. Reconnaissant cela, les États-Unis ont montré l'exemple en promouvant le commerce avec les pays en développement. Ils sont les importateurs nets les plus importants de marchandises en provenance des pays en développement avec des importations évaluées à 611 milliards de dollars en 2006, même sans y inclure la Chine qui est cependant toujours classée par l'Organisation de développement et de coopération économiques (OCDE) comme un pays en développement. Par comparaison avec ce montant, les autres flux financiers à l'intention de ces pays paraissent faibles. Les produits de nombreux pays en développement entrent sur les marchés américains en franchise de douane dans le cadre de programmes préférentiels tels que l'African Growth and Opportunity Act (AGOA)(Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique), l'Initiative du bassin des Caraïbes et le Système généralisé de préférences. Dans les négociations de l'Organisation mondiale du commerce, les États-Unis ont adopté une attitude progressive et avancé des propositions hardies visant à assurer la réalisation du potentiel de développement du cycle de Doha. Ils sont également les premiers en matière de programmes de « développement des capacités commerciales » qui visent à aider les pays en développement à mieux s'intégrer dans le système des échanges mondiaux - et à plus en profiter -, avec des investissements se montant à 1,4 milliard de dollars en 2006, pour un total de plus de 6,1 milliards de dollars depuis 2000.

Autres flux financiers privés

Les États-Unis sont le premier pays du monde pour ce qui est des flux financiers privés en direction des pays en développement. On estime que les envois de fonds personnels et les flux nets d'investissements privés à destination des pays en développement se sont montés à 44 et 74 milliards de dollars respectivement en 2005 et 2006. De plus, bon an mal an, par habitant, les Américains sont parmi les peuples les plus généreux du monde. En 2005, les organisations non gouvernementales américaines ont donné au moins 13,4 milliards de dollars aux pays en développement.

Partenariats public-privé

La Global Development Alliance de l'USAID a été créée en 2002 pour forger des alliances entre le secteur public et le secteur privé et stimuler la croissance économique, s'attaquer aux problèmes sanitaires et environnementaux et élargir l'accès à l'éducation et à la technologie. Plus de 1.400 organisations, dont des entreprises internationales et locales, des fondations privées, des organisations non gouvernementales et des gouvernements, ont conclu de telles alliances de partenariat dans tous les pays où l'USAID est présente. Le South Asia Earthquake Relief Fund (Fonds d'aide pour le tremblement de terre en Asie du Sud) est un de ces partenariats : il a recueilli plus de 100 millions de contributions en liquide et en nature pour l'aide et la reconstruction dans la région du Pakistan victime de cette catastrophe. L'USAID a financé quelque 500 alliances et le financement de l'État, de 1,5 milliard de dollars, a contribué à mobiliser plus de 4,8 milliards de dollars de sources privées. L'Overseas Private Investment Corporation, l'Export-Import Bank et l'US Trade and Developement Agency participent aussi à des alliances entre le secteur public et le secteur privé et mettent en œuvre des programmes allant de l'amélioration de l'accès à l'eau potable à la fourniture de technologies pour la protection de l'environnement dans les pays pauvres.

Paix et coopération en matière de sécurité

La paix et la stabilité sont des préalables importants au développement. Les dépenses américaines pour les programmes de sécurité à l'étranger renforcent la stabilité et contribuent à créer un environnement propice à la croissance de l'économie et à la réduction de la pauvreté. On estime que les contributions américaines visant à améliorer le travail des forces de police et renforcer les capacités des partenaires de participer aux opérations internationales de maintien de la paix se sont montées à 4,9 milliards de dollars en 2006, auxquels il faut ajouter le 1,14 milliard de dollars provenant du compte des contributions pour les activités internationales de maintien de la paix dépensé pour les activités onusiennes de maintien de la paix. Les États-Unis s'efforcent également d'intégrer les dimensions conflit, instabilité et fragilité de l'État dans leur nouveau cadre d'aide étrangère et de mettre en place des réformes pour améliorer la collaboration entre les partenaires diplomatiques, militaires et du développement.


Les États-Unis et le développement international : partenariats pour la croissance

« Les États-Unis suivent une stratégie visant à aider les pays en difficulté à avancer sur la voie du progrès et de la prospérité. Nous nous employons à ouvrir l'accès au commerce et à alléger le fardeau de la dette. Nous augmentons notre aide aux pays les plus pauvres et nous utilisons cette aide pour y encourager les réformes, renforcer l'éducation et lutter contre le fléau que constitue la maladie. »

 

   
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