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Le 13e Congrès mondial de l’eau, organisé par l’Institut Languedocien de recherche sur l’Eau et l’Environnement (ILEE) et l’association Verseau-Développement pour le compte de l’International Water Resources Association (IWRA) se termine aujourd’hui à Montpellier. La rencontre a rassemblé des scientifiques du monde entier en vue de confronter leurs connaissances en matière de gestion de l’eau. Objectif : dresser un état des ressources en eau sous l’angle des changements globaux afin de développer des solutions techniques pour faire face aux pressions géographiques, climatiques, démographiques, économiques, politiques et réglementaires auxquelles elles sont soumises. Au moment où les pays développés prennent conscience de la nécessité de préserver l’or bleu, la demande en eau des pays en développement croît au rythme de leur industrialisation, alors qu’1,5 milliard de personnes dans le monde n’ont pas d’accès direct à l’eau et 2,5 milliards ne bénéficient pas de systèmes d’assainissement.
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« À chaque endroit sa culture de l’eau »
Selon Pierre Chevalier, hydrologue et directeur de l’Institut Languedocien de recherche sur l’Eau et l’Environnement (ILEE), « Chaque endroit a sa culture de l’eau. Un Américain consomme en moyenne trois fois plus d’eau qu’un Européen. Il faut comprendre pourquoi et savoir faire des choix dans l’usage de l’eau ». Le congrès permet justement de croiser les points de vue de tous les acteurs impliqués dans la gestion de l’eau : politiques, militants, industriels et usagers. Ces derniers ont à leur disposition un état de la connaissance le plus complet possible. Pour Bunker Roy, directeur du Barefoot College, un établissement indien qui milite pour un développement local durable en Inde, « la question de l’eau est regardée comme un problème technique alors qu’il s’agit d’un problème social, trop grave pour être géré par des ingénieurs. Pourquoi prive t-on des villages d’eau pour alimenter des villes où l’on utilise 5 litres d’eau potable pour tirer la chasse ? Je suis là pour convaincre les scientifiques qu’il faut avant tout changer de mode de vie » ajoute t-il.
« S’inspirer de l’exemple européen »
À l’inverse nombreux sont les représentants des pays en développement qui souhaitent bénéficier de l’expérience accumulée en matière de gestion de l’eau pour assurer leur croissance. Lim Chow Hock, ingénieur et directeur de la division hydrologie et ressources en eau du département d‘irrigation et de drainage malaisien, est venu pour « voir comment on répond aux problèmes de gestion de l’eau en Europe pour nous en inspirer en adaptant ces solutions à notre situation ». Le congrès mondial de l’eau est également l’occasion pour les industriels de suivre l’actualité scientifique pour investir dans les techniques de gestion de l’eau de demain. « Le scientifique met la connaissance à la disposition de la société dans le meilleur état possible, nous devons ensuite faire en sorte que les solutions présentées soient transformées en produits industriels », explique Jean-Michel Clerc, conseiller technologique spécialisé dans les transferts de technologie. L’état des lieux dressé à Montpellier alimentera les discussions du 5e Forum mondial de l’eau qui se tiendra à Istanbul, en mars 2009, en vue de mettre à jour une série de recommandations en matière de gestion de l’eau.
Le 13e Congrès mondial de l’eau, organisé par l’Institut Languedocien de recherche sur l’Eau et l’Environnement (ILEE) et l’association Verseau-Développement pour le compte de l’International Water Resources Association (IWRA) se termine aujourd’hui à Montpellier. La rencontre a rassemblé des scientifiques du monde entier en vue de confronter leurs connaissances en matière de gestion de l’eau. Objectif : dresser un état des ressources en eau sous l’angle des changements globaux afin de développer des solutions techniques pour faire face aux pressions géographiques, climatiques, démographiques, économiques, politiques et réglementaires auxquelles elles sont soumises. Au moment où les pays développés prennent conscience de la nécessité de préserver l’or bleu, la demande en eau des pays en développement croît au rythme de leur industrialisation, alors qu’1,5 milliard de personnes dans le monde n’ont pas d’accès direct à l’eau et 2,5 milliards ne bénéficient pas de systèmes d’assainissement.
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« À chaque endroit sa culture de l’eau »
Selon Pierre Chevalier, hydrologue et directeur de l’Institut Languedocien de recherche sur l’Eau et l’Environnement (ILEE), « Chaque endroit a sa culture de l’eau. Un Américain consomme en moyenne trois fois plus d’eau qu’un Européen. Il faut comprendre pourquoi et savoir faire des choix dans l’usage de l’eau ». Le congrès permet justement de croiser les points de vue de tous les acteurs impliqués dans la gestion de l’eau : politiques, militants, industriels et usagers. Ces derniers ont à leur disposition un état de la connaissance le plus complet possible. Pour Bunker Roy, directeur du Barefoot College, un établissement indien qui milite pour un développement local durable en Inde, « la question de l’eau est regardée comme un problème technique alors qu’il s’agit d’un problème social, trop grave pour être géré par des ingénieurs. Pourquoi prive t-on des villages d’eau pour alimenter des villes où l’on utilise 5 litres d’eau potable pour tirer la chasse ? Je suis là pour convaincre les scientifiques qu’il faut avant tout changer de mode de vie » ajoute t-il.
« S’inspirer de l’exemple européen »
À l’inverse nombreux sont les représentants des pays en développement qui souhaitent bénéficier de l’expérience accumulée en matière de gestion de l’eau pour assurer leur croissance. Lim Chow Hock, ingénieur et directeur de la division hydrologie et ressources en eau du département d‘irrigation et de drainage malaisien, est venu pour « voir comment on répond aux problèmes de gestion de l’eau en Europe pour nous en inspirer en adaptant ces solutions à notre situation ». Le congrès mondial de l’eau est également l’occasion pour les industriels de suivre l’actualité scientifique pour investir dans les techniques de gestion de l’eau de demain. « Le scientifique met la connaissance à la disposition de la société dans le meilleur état possible, nous devons ensuite faire en sorte que les solutions présentées soient transformées en produits industriels », explique Jean-Michel Clerc, conseiller technologique spécialisé dans les transferts de technologie. L’état des lieux dressé à Montpellier alimentera les discussions du 5e Forum mondial de l’eau qui se tiendra à Istanbul, en mars 2009, en vue de mettre à jour une série de recommandations en matière de gestion de l’eau.
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