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CHRISTOFIAS, tiens encore un Fidèle communiste !! Chypre alors!!

par Alain Genestine 3 Mars 2008, 17:08 Politique

LE COMMUNISME N’EST PAS MORT
Par l' ALEPS du 28 février 2008

http://www.geocities.com/komintern_doc/images/AUTON16.JPG


Nombreux sont ceux qui pensent que le communisme est mort avec la chute du mur de Berlin en 1989. Ils n’ont pas totalement tort : la plupart des pays communistes, notamment d’Europe de l’Est, sont devenus des démocraties et des économies de marché.

Mais on peut déjà avoir quelque doute sur la Russie de POUTINE, et surtout sur d’autres pays communistes où le parti unique est encore bien vivant :  Chine, Vietnam ou Corée du Nord. Certaines démocraties, comme la France, ont encore un parti communiste de stricte obédience, et de nombreux syndicats comme la CGT se réclament toujours du marxisme orthodoxe. Ce marxisme règne aussi dans de nombreux milieux intellectuels et universitaires : combien d'universités françaises sont-elles encore dirigées par des membres du PCF et ont-elles un vice-président étudiant membre de l’Union des étudiants communistes ?

Enfin et non le moindre, le « nouveau marxisme latino-américain » est en pleine expansion, avec CHAVEZ (Vénézuela), MORALES (Bolivie) et autres ORTEGA.

Deux événements récents montrent que le cadavre bouge encore. Tout d’abord, à Cuba, avec le départ de Fidel CASTRO de la présidence. Titre du Monde « Fidel CASTRO annonce son retrait définitif du pouvoir à Cuba ». La page CASTRO est donc tournée, avant de tourner, selon certains, celle du communisme cubain. A quelques détails près. Tout d’abord, on apprend incidemment que Fidel CASTRO reste secrétaire général du parti communiste cubain. Or tout le monde sait que dans un pays communiste, c’est le secrétaire général du parti qui a le pouvoir : c’était BREJNEV qui dirigeait l’URSS et non quelqu’un d’autre.

Ensuite, dimanche a eu lieu l’élection du successeur de Fidel CASTRO à la présidence. A l’issue d’un suspense insoutenable, on apprenait qu’un jeune premier avait été élu pour remplacer Fidel CASTRO : son jeune frère Raul CASTRO, 76 ans, nouveau venu dans la politique, qui va sûrement changer radicalement la situation. En effet, ce général ne dirige l’armée cubaine que depuis 1959 ; il ne dirige les services de sécurité (tout un programme...) que depuis 1989, et il a une position clef au parti communiste.

Un deuxième événement, sans doute encore plus inquiétant, est passé inaperçu : l’élection présidentielle à Chypre. On sait que la l’île est coupée en deux.  Le Nord est occupé par l’armée turque, alors que la communauté internationale reconnaît la souveraineté du Sud sur toute l’île. Les casques bleus séparent, plus ou moins bien, les deux parties : 280 km de barbelés ! Mais enfin, voilà un pays qui appartient à l’Union européenne, qui devrait donc être exemplaire sur le plan de la démocratie et des libertés, et qui, en outre, est encore plus proche de nous en faisant partie de la zone euro depuis le premier janvier 2008.

Au premier tour, le président sortant, Tassos PAPADOPOULOS, hostile au plan de réunification de l’ONU, est arrivé troisième et a été éliminé. Mais les candidats se tenaient dans un mouchoir de poche, avec pratiquement un tiers des voix chacun. En tête,  Ioannis KASOULIDES, député européen, ancien ministre des affaires étrangères, ayant voté oui au plan ANNAN de réunification, indépendant soutenu par les partis de droite et par la puissante Eglise orthodoxe. En seconde position, à quelques dixièmes de points près (980 voix d’écart) Demetris CHRISTOFIAS, candidat du parti communiste, lui aussi plutôt favorable à la reprise des négociations entre les communautés grecques et turques.

Comme seuls les deux premiers candidats peuvent se présenter au second tour, celui-ci, dimanche dernier, a donc opposé KASOULIDES au communiste CHRISTOFIAS. Certes, on explique que ce communiste a bénéficié de l’appui du Diko, parti de centre-droit et que le président sortant, battu, PAPADOPOULOS, avait appelé à voter pour lui. Mais il n’en demeure pas moins qu’un pays membre de l’Union européenne vient, pour la première fois de son histoire, d’élire au suffrage universel un président communiste.

Il semblerait que ce communiste, disent les membres de son propre parti, ne soit « pas un stalinien, mais un socialiste progressiste ». Le parti lui-même serait devenu « réformateur ». Il n’en demeure pas moins que le drapeau rouge et le buste de Lénine sont en bonne place dans le bureau du nouveau Président. Il pourra y ajouter le portrait de Fidel Castro.

Même du côté de Montpellier

http://www.lefigaro.fr/medias/2008/01/17/ceb19dd0-c4d7-11dc-8fa7-e422dd633734.jpg
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