En France, aucun politicien ne veut s'attaquer à la dépense publique, du coup les institutions de la Républiques baignent dans le grand luxe avec l'argent du contribuable. Claude Weill et Agnès Verdier-Molinié.
Combien gagne un ministre ou un député français ? Qui fixe le montant de leur rémunération ? Sont-ils aussi bien payés que leurs homologues européens ?
Petit exemple: euh déjà ancien...Les nouveautés sont en milieu de post !
Chaque ancien chef d’Etat dispose également d’un logement, voiture et personnel (secrétaire et gardes du corps)
Sa retraite : Il peut toucher son salaire pendant 6 mois après quitté Matignon s’il ne trouve pas d’emploi.
Ses avantages : un député bénéficie d’une carte SNCF nomminative pour une circulation gratuite en 1ère classe en France ainsi quota de déplacement aériens. Il dispose également de voitures de fonction sur Paris et sa région.
Ses avantages : Frais de représentation. Il peut bénéficier d’un emprunt (à 0% d’intérêt) pour l’achat d’un logement.
Pays | Salaire |
---|---|
Allemagne | 7 009 € / 12 mois |
Autriche | 7 537,70 € / 14 mois |
Belgique | 6 001,46 € / 12 mois |
Bulgarie | NC |
Chypre | 4 080 € |
Danemark | 5 814 € / 12 mois |
Espagne | 2 818,85 € / 14 mois |
Estonie | 1 922 € |
Finlande | 4 970 € / 12 mois |
France | 6 769,39 € / 12 mois |
Grande Bretagne | 6 865 € / 12 mois |
Grèce | 5 275 € / 14 mois |
Hongrie | 840 € |
Irlande | 6 975,58 € / 12 mois |
Italie | 12 434,62 € / 12 mois |
Lettonie | 1 075 € |
Lituanie | 1 182 € / 12 mois |
Luxembourg | 4 907 € |
Malte | 1 314 € / 13 mois |
Pays-Bas | 5 565,23 € / 12 mois |
Pologne | 2 338 € |
Portugal | 3 448,97 € / 14 mois |
Roumanie | NC |
République Tchèque | 1 300 € / 13 mois |
Slovaquie | 888 € |
Slovénie | 4 155 € |
Suède | 5 142 € / 12 mois |
- 5.441,10 euros par mois pour une ville de 100 000 habitants et plus. Bertrand Delanoë (Paris), Jean-Claude Gaudin (Marseille), Gérard Collomb (Lyon).
– 4.127,73 euros par mois pour une ville de 50 000 à 99 999 habitants. François Baroin, maire de Troyes (Aube), Marie-Josée Roig, maire d’Avignon (Vaucluse).
– 3.377,24 euros par mois pour une ville de 20 à 49 999 habitants. Noël Mamère, maire de Bègles-Bordeaux (Gironde) Jean-François Copé, maire de Meaux (Seine-et-Marne).
– 2.439,11 euros par mois pour une ville de 10 000 à 19 999 habitants. François Hollande, maire de Tulle.
– 2.063,87 euros par mois pour une ville de 3 500 à 9 999 habitants.
– 1.613,57 euros par mois pour une ville 1 000 à 3 499 habitants.
– 1.163,27 euros par mois pour une ville de 500 à 999 habitants.
– 637,92 euros par mois pour une ville de moins de 500 habitants.
Ses avantages : Frais de représentation (plusieurs milliers d’euros en fonction de la ville). Voiture de fonction avec chauffeur pour les grandes villes.
2.720,55 euros environ par mois pour une ville de plus de 200 000 habitants.
2.476,64 euros environ par mois pour une ville de 100 000 à 200 000 habitants.
1.651,09 euros environ par mois pour une ville de 50 000 à 99 999 habitants.
1.238,32 euros environ par mois pour une ville de 20 à 49 999 habitants.
1.031,93 euros environ par mois pour une ville de 10 000 à 19 999 habitants.
825,55 euros environ par mois pour une ville de 3 500 à 9 999 habitants.
619,16 euros environ par mois pour une ville de 1 000 à 3 499 habitants.
309,58 euros environ par mois pour une ville de 500 à 999 habitants.
247,66 euros environ par mois pour une ville de moins de 5 00 habitants.
Ses avantages : Possibilité de frais de représentation. Il arrive qu’un adjoint au maire renonce à ses indemnités afin de ne pas empiéter sur le budget de la commune.
Ses avantages : frais remboursés pour sa fonction (déplacements, restauration).
Salaire du Président du conseil général : 5.441,10 euros net par mois.
Ses avantages : frais remboursés pour sa fonction (déplacements, télécommunications, affranchissement du courrier) pris en charge par la collectivité.
3.677,44 euros pour un département de 1,25 million d’habitants et plus.
3.414,54 euros pour un département à moins de 1 million à moins de 1,25 millions d’habitants.
3.152,09 euros pour un département à moins de 500 000 à moins d’un million d’habitants.
2.626,74 euros pour un département de moins de 250 000 à 500 000 habitants.
2.101,39 euros pour un département de moins de 250 000 habitants
Ses avantages : frais remboursés pour sa fonction (déplacements, télécommunications, affranchissement du courrier) pris en charge par la collectivité.
2.626,74 euros pour un département de 1,25 million d’habitants et plus.
2.439,11 euros pour un département à moins de 1 million à moins de 1,25 million d’habitants.
2.251,49 euros pour un département à moins de 500 000 à moins d’un million d’habitants.
1.876,24 euros pour un département de moins de 250 000 à 500 000 habitants.
1.500,99 euros pour un département de moins de 250 000 habitants.
Ses avantages : frais de représentation (déplacements, télécommunications, affranchissement du courrier) pris en charge par la collectivité.
3.677,44 euros dans une région de 3 millions d’habitants et plus.
3.152,09 euros dans une région de 2 millions à moins de 3 millions d’habitants.
2.626,74 euros dans une région de 1 million à moins de 2 millions d’habitants.
2.101,39 euros dans une région de moins d’un million d’habitants.
Salaire du Conseiller régional : varie en fonction de la population de sa région :
1.500, 99 euros dans une région de moins d’un million d’habitants.
1.876,24 euros dans une région de 1 million à moins de 2 millions d’habitants.
2.251,49 euros dans une région de 2 millions à moins de 3 millions d’habitants.
2.626,74 euros dans une région de 3 millions d’habitants et plus.
Nicolas Sarkozy : 22.249 € brut/mois
Francois Fillon : 21.026 € brut/mois
Rachida Dati : 19.458 euros / mois
Hervé Morin : 19.053 €
Ministre sans cumul : 14.017 €
Bernard Laporte : 13.316 euros / mois
Michel Rocard : 11.708 euros/mois
Bertrand Delanoë : 11.272 euros / mois
Jean-François Copé : 9.730euros / mois
Laurent Fabius : 9.730 euros/mois
François Bayrou : 9.708 euros / mois
Martine Aubry : 8.165 euros/mois
Ségolène Royal : 5.441 euros / mois
avec Justine Gay
"L'idéal, c'est quand on peut mourir pour ses idées. La politique, c'est quand on peut en vivre !" Ces propos, que l'on doit à l'écrivain français Charles Péguy, ne sont pas prêts d'être contredits par les élus.
Souvent fantasmée dans l'imaginaire collectif, leur rémunération fait l'objet d'un encadrement des plus stricts depuis 1992 et l'apparition du principe de l'écrêtement : quel que soit le nombre de mandats ou de fonctions qu'ils exercent, les revenus de nos représentants sont plafonnés.
Cela n'empêche pas certains de percevoir des indemnités plus que confortables, sans compter tous les petits extras auxquels ils peuvent prétendre. Sur ce point, il y a bien l'élite d'un côté et le petit personnel de l'autre.
Le JDN détaille tous les salaires 2014 des hommes politiques pour chaque mandat exercé en France et au sein de l'Union européenne. L'occasion de découvrir (ou redécouvrir) combien gagne votre maire en cette période d'élections municipales.
Traitement mensuel : 14 910,31 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (11 580,82 €), une indemnité de résidence (347,43 €) et une indemnité de fonction non imposable (2 982,06 €).
Avantages : logement de fonction à l'Elysée, accès gratuit au réseau SNCF, voitures de fonction et chauffeurs, mise à disposition d'une flotte d'avions, jouissance de plusieurs résidences secondaires.
Cumul : impossible. Les éléments de rémunération du président de la République sont exclusifs de tout autre traitement, pension, prime ou indemnité, hormis celles à caractère familial.
Le décret publié au Journal Officiel le 24 août 2012 acte la baisse de 30% du traitement du Président de la République et des membres du gouvernement.
Nicolas Sarkozy et François Fillon, les prédécesseurs respectifs de François Hollande et Jean-Marc Ayrault, percevaient une rémunération mensuelle de 21 300 € bruts.
Indemnité mensuelle : 7 100,15 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (5 514,68 €), une indemnité de résidence (165,44 €) et une indemnité de fonction non imposable (1 420,03 €). Cela représente 5 148,77 € nets par mois.
Indemnité représentative de frais de mandat : 5 770 € bruts par mois, pour faire face aux diverses dépenses liées à l'exercice de leur mandat (voiture, loyer, frais de réception, d'habillement...).
Avantages : les députés disposent de 9 504 € bruts par mois sous forme de crédit destiné à rémunérer leurs collaborateurs, d'un accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1re classe, du remboursement des forfaits de cinq lignes téléphoniques et d'un abonnement internet.
Cumul : possible. Un député ne peut cumuler son indemnité parlementaire et les indemnités d'autres mandats électifs que dans la limite d'une fois et demie le montant brut de l'indemnité parlementaire de base, soit 8 272,02 €. Un parlementaire ne peut donc percevoir plus de 2 757,34 € au titre de ses mandats locaux.
Indemnité mensuelle : 7 100,15 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (5 514,68 €), une indemnité de résidence (165,44 €) et une indemnité de fonction non imposable (1 420,03 €). Cela représente 5 388,72 € nets par mois. Outre ces indemnités, le président du Sénat perçoit par ailleurs une indemnité de fonction de 7 057,55 €.
Indemnité représentative de frais de mandat : 6 240,18 € bruts par mois pour faire face aux diverses dépenses liées à l'exercice de leur mandat (voiture, loyer, frais de réception, d'habillement...).
Avantages : 7 548 € mis à disposition pour rémunérer leurs collaborateurs, dotation micro-informatique, accès gratuit à l'ensemble du réseau SNCF en 1re classe, forfait global de communications téléphoniques.
Cumul : possible. Un sénateur ne peut cumuler son indemnité parlementaire et les indemnités d'autres mandats électifs que dans la limite d'une fois et demie le montant brut de l'indemnité parlementaire de base, soit 8 272,02 €. Un parlementaire ne peut donc percevoir plus de 2 757,34 € au titre de ses mandats locaux.
Traitement mensuel : 14 910 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (11 580,82 €), une indemnité de résidence (347,43 €) et une indemnité de fonction non imposable (2 982,06 €).
Avantages : logement de fonction à Matignon, accès gratuit au réseau SNCF, voitures de fonction et chauffeurs, mise à disposition d'une flotte d'avions, jouissance de plusieurs résidences secondaires.
Cumul : possible. Les membres du gouvernement ne peuvent percevoir, au titre de leurs mandats locaux, plus de la moitié du montant de l'indemnité parlementaire, soit 2 757,34 €. Le Premier ministre peut donc toucher jusqu'à 17 667,34 € par mois de la part de l'Etat.
En prenant la décision d'abaisser de 30% son salaire ainsi que celui de Jean-Marc Ayrault, François Hollande a tenu l'une de ses promesses de campagne. Le décret est paru au Journal officiel fin août 2012. Auparavant, le traitement mensuel brut affecté au Premier ministre en exercice s'élevait à 21 300 €.
Traitement mensuel : 9 940,20 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (7 720,55 €), une indemnité de résidence (231,62 €) et une indemnité de fonction non imposable (1 988,03 €).
Avantages : logement de fonction ou prise en charge par l'Etat d'une superficie maximale de 80 m² plus 20 m² par enfant à charge, accès gratuit au réseau SNCF, voiture de fonction et chauffeur, quota de déplacements aériens.
Cumul : possible. Les membres du gouvernement ne peuvent percevoir, au titre de leurs mandats locaux, plus de la moitié de l'indemnité parlementaire, soit 2 757,34 euros. Un ministre peut donc toucher jusqu'à 12 697,54 euros bruts par mois.
L'une des premières décisions prises par François Hollande en tant que chef de l'Etat a été de réduire de 30% le traitement brut mensuel des membres du gouvernement et du président de la République. Le décret actant d'une baisse rétroactive à compter du 15 mai 2012 a été publié au Journal officiel le 24 août 2012. Auparavant, les ministres percevaient une rémunération mensuelle brute de 14 200 €.
Les secrétaires d'Etat perçoivent 9 443 € bruts par mois. Le décret publié au Journal officiel en août 2012 prévoit une réduction de 30% de la rémunération des membres du gouvernement. Auparavant, les secrétaires d'Etat percevaient 13 490 € bruts par mois.
Avantages : logement de fonction ou prise en charge par l'Etat d'une superficie maximale de 80 m² plus 20 m² par enfant à charge, accès gratuit au réseau SNCF, voiture de fonction et chauffeur, quota de déplacements aériens.
Cumul : possible. Un secrétaire d'Etat ne peut cumuler son indemnité ministérielle avec des indemnités de mandats électifs que dans la limite de la moitié du montant de l'indemnité parlementaire. Autrement dit 2 757,34 € bruts par mois.
Un secrétaire d'Etat peut donc toucher jusqu'à 12 200,34 € par mois de la part de l'Etat.
Commune de moins de 500 habitants : 646,25 € bruts par mois soit 7 755 € bruts par an. Un adjoint gagne 250,90 € bruts par mois soit 3 010,80 € bruts par an.
Commune de 500 à 999 habitants : 1 178,46 € bruts par mois, soit 14 141,52 € bruts par an. Un adjoint gagne 313,62 € bruts par mois soit 3 763,44 € bruts par an.
Commune de 1 000 à 3 499 habitants : 1 634,63 € bruts par mois soit 19 615,56 € bruts par an. Un adjoint gagne 627,24 € bruts par mois, soit 7 526,89 € bruts par an.
NB : ces indemnités correspondent à des montants maximums autorisés. Un maire peut y renoncer et décider que tout ou partie de ses indemnités soit reversé à ses adjoints.
Commune de 3 500 à 9 999 habitants : 2 090,81 € bruts par mois, soit 25 089,72 € bruts par an. Un adjoint gagne 836,32 € bruts par mois soit 10 035,85 € bruts par an.
Commune de 10 000 à 19 999 habitants : 2 470,95 € bruts par mois, soit 29 651,40 € bruts par an. Un adjoint gagne 1 045,40 € bruts par mois soit 12 544,82 € bruts par an.
Commune de 20 000 à 49 999 habitants : 3 421,32 € bruts par mois, soit 41 055,84 € bruts par an. Un adjoint gagne 1 254,48 € bruts par mois soit 15 053,78 € bruts par an.
NB : ces indemnités sont les montants maximums autorisés. Un élu peut y renoncer, le maire peut décider que tout ou partie de ses indemnités soient reversées à ses adjoints.
Commune de 50 000 à 99 999 habitants : 4 181,62 € bruts par mois, soit 50 179,44 € bruts par an. Un adjoint gagne 1 672,65 € bruts par mois soit 20 071,80 € bruts par an.
Commune de 100 000 à 200 000 habitants : 5 512,13 € bruts par mois, soit 66 145,56 € bruts par an. Un adjoint gagne 2 508,97 € bruts par mois soit 30 107,64 € bruts par an. Et pour les conseillers municipaux, les indemnités s'élèvent à 228,09 € bruts par mois soit 2 736 € bruts par an.
Commune de plus de 200 000 habitants : 5 512,13 € bruts par mois, soit 66 145,56 € bruts par an. Un adjoint gagne 2 756,07 € bruts par mois soit 33 072,84 € bruts par an. Et pour les conseillers municipaux, les indemnités s'élèvent à 228,09 € bruts par mois soit 2 737,08 € bruts par an.
Communauté urbaine ou d'agglomération de 20 000 à 49 999 habitants : 3 421,32 € bruts par mois, soit 41 055,84 € bruts par an. Un vice-président gagne lui 1 254,48 € bruts par mois, soit 15 053,76 € bruts par an.
Communauté de 50 000 à 99 999 habitants : 4 182,62 € bruts par mois, soit 50 179,44 € bruts par an. Un vice-président gagne lui 1 672,65 € bruts par mois soit 20 071,80 € bruts par an.
Communauté de 100 000 à 199 999 habitants : 5 512,13 € bruts par mois, soit 66 145,46 € bruts par an. Un vice-président gagne lui 2 508,97 € bruts par mois soit 30 107,64 € bruts par an. Les délégués des communes perçoivent eux 228,09 € bruts par mois.
Communauté à 200 000 habitants : 5 512,13 € bruts par mois, soit 66 145,46 € bruts par an. Un vice-président gagne lui 2 756,08 € bruts par mois, soit 33 072,96 € bruts par an. Les délégués des communes perçoivent quant à eux 228,09 € bruts par mois quand la taille de la communauté est inférieure à 400 000 habitants et 1 064,41 € au-delà.
Traitement mensuel : 7 956,87 € bruts par mois. Après déduction de l'impôt européen et de la cotisation d'assurance accidents, il s'établit à 6 200,72 €. Il est ensuite intégralement imposé par les États membres.
Indemnité de frais généraux : 4 299 € par mois. Elle couvre les frais de bureau du député dans son Etat d'élection, de téléphone, d'équipements informatiques et de déplacement. L'indemnité est réduite de moitié pour les députés qui, sans justification valable, n'assistent pas à la moitié des séances plénières d'une année parlementaire. Un député consciencieux gagnera donc 12 255,87 € bruts par mois.
Avantages : le coût réel des titres de transport pour assister aux réunions leur est remboursé sur présentation des pièces justificatives. Les députés européens disposent d'une indemnité annuelle de voyage de 4 243 €. Enfin, le Parlement leur verse une indemnité forfaitaire de 304 € pour chaque jour de présence aux réunions des organes du Parlement. Si la réunion se tient à l'extérieur de l'Union européenne, l'indemnité journalière plafonne à 152 €, car les frais d'hébergement leur sont remboursés séparément.
Traitement de base mensuel : 20 667,20 € bruts par mois. Ce montant correspond à 112,5% du traitement de base d'un fonctionnaire de l'Union européenne de grade 16, troisième échelon (le plus haut grade).
Indemnité mensuelle de représentation : 607,71 € bruts par mois.
Indemnité de résidence : 3 100,08 € bruts par mois. Elle représente 15% du traitement de base mensuel.
Indemnité de frais d'installations : 41 334,40 € bruts lors de la prise de fonction puis 20 667,20 € lors de la cessation des fonctions. A compter du 1er jour qui suit la cessation de ses fonctions, un ancien membre de la Commission européenne perçoit une indemnité transitoire mensuelle comprise entre 8 266,88 € et 13 433,68 €, selon la durée de son mandat.
Avantages : allocations familiales (jusqu'à 5% du montant du traitement de base soit 1 033,36 € par mois), remboursement des frais de mission, indemnité par journée entière de déplacement, indemnité transitoire après cessation de fonction. A l'âge de 65 ans révolus, les anciens membres de la Commission ont droit à une pension à vie. Son montant annuel ne peut excéder 70% du dernier traitement de base, soit 14 467,04 €. Un ancien commissaire peut donc percevoir jusqu'à 1 205,59 € par mois.
Traitement de base mensuel : 25 351,76 € bruts par mois, soit 138% du traitement de base des fonctionnaires de l'Union européenne au plus haut grade. Les vice-présidents de la Commission perçoivent quant à eux 22 963,55 € bruts par mois.
Indemnité mensuelle de représentation : 1 418, 07 € bruts par mois pour le président de la Commission et 911,38 € pour les vice-présidents.
Indemnité de résidence : 3 802,76 € bruts par mois pour le Président de la Commission, et 3 444,53 € pour les vice-présidents.
Indemnité de frais d'installations : 50 703,52 € bruts lors de la prise de fonction puis 25 351,76 € lors de la cessation des fonctions pour le président de la Commission et 45 927,10 € bruts lors de la prise de fonction puis 22 963,55 € lors de la cessation des fonctions pour les vice-présidents.
Avantages : allocations familiales (jusqu'à 5% du montant du traitement de base soit 1 267,59 € par mois), remboursement des frais de mission, indemnité par journée entière de déplacement.
Traitement de base mensuel : 25 351,76 € bruts par mois, soit 304 221,12 € par an. Ce montant correspond à 138% du traitement de base d'un fonctionnaire de l'Union européenne de grade 16, troisième échelon (le plus haut grade).
Indemnité mensuelle de représentation : 1 418,07 € bruts par mois.
Indemnité de résidence : 3 802,76 € bruts par mois.
Indemnité de frais d'installations : 50 703,52 € bruts lors de la prise de fonction puis 25 351,76 € lors de la cessation des fonctions.
Avantages : allocations familiales (jusqu'à 5% du montant du traitement de base soit 1 267,59 € par mois), remboursement des frais de mission, indemnité par journée entière de déplacement.
Traitement de base mensuel : 23 882,09 € bruts par mois, soit 286 585,08 € par an. Ce montant correspond à 130% du traitement de base d'un fonctionnaire de l'Union européenne de grade 16, troisième échelon (le plus haut grade).
Indemnité mensuelle de représentation : 911,38 € bruts par mois
Indemnité de résidence : 3 582,31 € bruts par mois. Elle représente 15% du traitement de base mensuel.
Indemnité de frais d'installation : 47 764,18 € bruts lors de la prise de fonction puis 23 882,09 € lors de la cessation des fonctions.
Avantages : allocation familiales (jusqu'à 5% du montant du traitement de base soit 1 194,10 € par mois), remboursement des frais de mission, indemnité par journée entière de déplacement.
Département de moins de 250 000 habitants : 1 520,59 € bruts par mois et 1 672,65 € bruts par mois s'il est membre de la commission permanente.
Département de 250 000 à 500 000 habitants : 1 900,73 € bruts par mois et 2 090,80 € bruts par mois s'il est membre de la commission permanente.
Département de 500 000 à 1 million d'habitants : 2 280,88 € bruts par mois et 2 508,97 € bruts par mois s'il est membre de la commission permanente.
Département de 1 à 1,25 million d'habitants : 2 470,95 € bruts par mois et 2 718,05 € bruts par mois s'il est membre de la commission permanente.
Département de plus de 1,25 million d'habitants : 2 661,03 € bruts par mois et 2 927,13 € bruts par mois s'il est membre de la commission permanente.
Président de conseil général : 5 512,13 € bruts par mois, quelle que soit la taille du département. Soit 66 145,56 € bruts par an.
Vice-président de conseil général : de 2 129 € à 3 725 € bruts par an. Cela dépend de la taille du département : 2 128,83 € pour ceux de moins de 250 000 habitants, 2 661,02 € pour ceux de 250 000 à 500 000 habitants, 3 193,23 € pour ceux de 500 000 à 1 million d'habitants, 3 459,33 € pour ceux de 1 à 1,25 million d'habitants et 3 725,44 € pour ceux de plus de 1,25 million d'habitants.
Avantages : dans certains départements, les présidents du conseil général ont droit à un logement de fonction. La plupart d'entre eux dispose d'une voiture de fonction.
Région de moins de 1 million d'habitants : 1 520,59 € bruts par mois, et 1 672,65 € bruts par mois s'il est membre de la commission permanente.
Région de 1 à 2 millions d'habitants : 1 900,73 € bruts par mois, et 2 090,80 € bruts par mois s'il est membre de la commission permanente.
Région de 2 à 3 millions d'habitants : 2 280,88 € bruts par mois, et 2 508,97 € bruts par mois s'il est membre de la commission permanente.
Région de plus de 3 millions d'habitants : 2 661,03 € bruts par mois, et 2 927,13 € bruts par mois s'il est membre de la commission permanente.
Président de conseil régional : 5 512,13 € bruts par mois, quelle que soit la taille de la région. Soit 66 145,56 € bruts par an.
Vice-président de conseil régional : de 2 129 € à 3 725 € bruts par an. Cela dépend de la taille de la région. 2 128,82 € pour celles de moins de 1 million d'habitants, 2 661,03 € pour celles de 1 à 2 millions d'habitants, 3 193,23 € pour celles de 2 à 3 millions d'habitants, et 3 725,44 € pour celles de plus de 3 millions d'habitants.
Avantages : dans certaines régions, les présidents de conseil régional ont droit à un logement de fonction. La plupart dispose d'un véhicule de fonction.
Indemnité mensuelle : 3 786,76 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (1 838,23 €), une indemnité de résidence (55,15 €), et une indemnité de frais de représentation (1 893,38 € bruts par mois). Les 72 membres de section perçoivent une indemnité mensuelle représentative de frais supplémentaire de 946,69 € soit au total 2 840,07 €.
Président du Conseil économique, social et environnemental : 7 573,52 € bruts par mois, dont une indemnité de frais de représentation de 3 786,76 € bruts par mois.
Avantages : crédit fixé chaque année pour leurs déplacements métropolitains, remboursement des trajets domicile-Conseil pour les 72 membres de section.
Maire de Paris : 7 283,19 € nets par mois au titre de sa fonction municipale et de sa fonction départementale à la tête du conseil général.
Adjoint au maire de Paris : 5 154,19 € nets par mois s'il est adjoint au maire de Paris et vice-président du conseil général et 4 589,25 € nets par mois s'il est adjoint au maire de Paris et conseiller général.
Maire d'arrondissement : 4 589,25 € nets par mois pour l'exercice des fonctions de maire d'arrondissement et conseiller général.
Conseiller municipal : 3 463,41 € nets par mois en tant que conseiller municipal et conseiller général.
Adjoint au maire d'arrondissement : 1 368,94 € nets.
Conseiller d'arrondissement délégué : 221,28 € nets.
Ces montants nous ont été communiqués par la mairie de Paris en mars 2014.
Maire de Lyon : 8 268,20 € bruts par mois, selon la mairie de Lyon qui précise que les indemnités de Gérard Collomb en tant que sénateur et président du Grand Lyon sont entièrement écrêtées.
Adjoint au maire de Lyon : 3 406,50 € bruts par mois.
Maire d'arrondissement : 3 406,50 € bruts par mois. Un adjoint d'arrondissement perçoit, quant à lui, 1 311,51 € bruts par mois, au même titre qu'un conseiller municipal.
En revanche, les conseillers municipaux des arrondissements de Lyon ne perçoivent, eux, aucune indemnité.
Conseiller municipal délégué de Lyon : 2 317 € brut par mois.
D'après la mairie de Marseille, l'actuel maire Jean-Claude Gaudin reçoit 8 580,09 € bruts par mois dans le cadre de ses fonctions dont :
Maire de Marseille : 2 291,10 € bruts par mois, soit 27 493,20 € bruts par an. Les indemnités perçues par Jean-Claude Gaudin au titre de ses fonctions exécutives dans la cité phocéenne sont en partie écrêtées car il reçoit déjà 5 514,68 € bruts par mois en tant que sénateur des Bouches-du-Rhône. Or, un sénateur-maire (idem pour un député-maire) ne peut cumuler ses indemnités que dans la limite d'une fois et demie le montant brut de l'indemnité parlementaire de base, soit 8 272 € par mois.
Sénateur des Bouches-du-Rhône : 5 514,68 € bruts par mois, soit 66 176,16 € bruts par an.
Vice-Président de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole (MPM) : 774,31 € bruts par mois, soit 9 291,72 € bruts par an.
Contrairement à celle des membres du gouvernement, la rémunération des membres du Conseil constitutionnel n'a pas baissé de 30% en 2012. En revanche, leur traitement a été gelé en 2013. Un rapport parlementaire annexé au projet de loi des finances pour 2013 estime que les indemnités des membres du Conseil constitutionnel s'élèvent à 1 948 000 € bruts en 2013.
Le Conseil constitutionnel refuse de donner plus de détails, mais rapporté au nombre de Sages, 13 à ce jour, cela représente 13 527,78 euros bruts par mois.
Avantages : non disponible
Les indices qui servent à calculer les rémunérations des élus
Pour les élus locaux et les parlementaires, les montants des indemnités sont calculés à partir de l'indice brut 1015 de la fonction publique qui sert également à définir le traitement des fonctionnaires. Le système dépend d'une valeur de point d'indice. Celui-ci est révisé régulièrement par le gouvernement. Autrement dit, quand le gouvernement décide d'augmenter le point d'indice, il décide aussi d'augmenter les élus.
Pour les fonctions gouvernementales et constitutionnelles, c'est la grille de rémunération des fonctionnaires hors échelle (de A à G) qui sert de référence. Pour les instances européennes, c'est la grille de salaire des fonctionnaires les plus haut-gradés qui sert de référence.
Déconnectée des grilles de salaires du secteur privé, l'indemnisation des élus fait débat dans tous les pays démocratiques. Volontariat ou profession à part entière : c'est le statut même des élus qui reste à définir.
Tony Blair payé 46 fois moins que le PDG de Vodafone, Thierry Breton rémunéré 6 fois moins à Bercy qu'à la tête de France Télécom... A première vue le constat est sans appel : gouverner un pays est bien moins lucratif que diriger une multinationale !
Des chefs de gouvernement payés 10 fois moins que les grands PDG
Selon PRNews wire, "la plupart des Premiers ministres (européens, NDLR) sont payés entre 10 et 20 % des salaires prévus par le secteur privé pour des emplois d'une même envergure". En Grande-Bretagne, le ratio tomberait même entre 5 % et 10 % pour Tony Blair. Le Premier ministre Dominique de Villepin reçoit 240 000 euros par an quand le PDG de L'Oréal, Lindsay Owen Jones, a perçu 6,6 millions d'euros au titre de sa rémunération salariale en 2004 (22,631 millions d'euros au total avec les stock options). La rémunération des élus et des dirigeants politiques (parlementaires, ministres...) se rapproche donc davantage de celle des cadres et professions libérales du secteur privé :
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Cumuls et avantages en nature
Mais au-delà des chiffres bruts de leurs rémunérations, les "serviteurs de l'Etat" bénéficient de nombreux avantages financiers et matériels : transport gratuit, indemnités de frais de mission qui peuvent doubler le salaire, logements de fonction dans des hôtels particuliers parisiens pour les ministres, prêts immobiliers... Un député-maire ou un ministre-conseiller général peut même cumuler des avantages liés à ses différents mandats.
Pour éviter les abus, des plafonds ont donc été prévus par la loi : ainsi depuis 1992, les indemnités d'un parlementaire liées à un mandat local sont limitées à 2 663,17 euros par mois. Pour un ministre, les rémunérations et les indemnités des fonctions locales ne peuvent excéder 1,5 fois son traitement ministériel. Par ailleurs, depuis 2000, la loi interdit à un député ou un sénateur de cumuler son mandat parlementaire avec celui de représentant au Parlement européen ou de plus d'un mandat local.
Le logement de fonction des ministres est aussi plus strictement encadré depuis "l'Affaire Gaymard". En mars 2005, les révélations sur le logement du ministre de l'Economie (un duplex de 600 m² loué aux frais de l'Etat 14 000 euros par mois) entraînaient la démission d'Hervé Gaymard. Jean-Pierre Raffarin décidait alors que la prise en charge par l'Etat d'un logement ne pourrait excéder une superficie de 80 m² plus 20 m² par enfant à charge pour les ministres ne disposant pas d'un logement de fonction dans les locaux de leur ministère.
La politique, une "profession" atypique
Si en politique, la comparaison public/privé est si délicate, c'est avant tout en raison du statut atypique des élus : avec l'avènement de régimes parlementaires démocratiques, la représentation locale ou nationale a cessé d'être le privilège d'une aristocratie rentière. Avocats, universitaires, ingénieurs, entrepreneurs, ouvriers, tous les citoyens ont pu accéder aux mandats électoraux. Mais comment subvenir à ses besoins, si l'on doit renoncer à exercer son métier pour servir l'Etat ? Pour éviter aux élus d'être confrontés à ce dilemme et les prémunir contre la corruption, un régime d'indemnités, des aides matérielles, et une "allocation d'aide au retour à l'emploi" ont donc été progressivement codifiés par le Parlement. En réaction aux révélations sur les subventions occultes, contre la culture des "fonds secrets", et les réminiscences d'un faste monarchique, les démocraties visent ainsi à élaborer un "statut" de l'homme public guidé par des exigences de transparence et d'équité.
Claire PLANCHARD
Dépenser à gogo l'argent des contribuables est dans l'ADN des fonctionnaires et autres politiciens, même quand il s'agit de faire des économies. Tout ce gaspillage ne va ni dans le bien-être des Français ni dans la croissance. Le secteur public français est obèse et ses avantages sont injustes par rapport au secteur privé, tant qu'on n'aura pas d'alignement de ces deux secteurs, toutes les professions auront un sentiment d'injustice. L'État devrait s'attaquer en premier lieu à la masse de fonctionnaires avant de s'en prendre aux professions libérales dites "réglementés" et autres privés. Agnès Verdier-Molinié et Marc Fiorentino.
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Patrimoine des ministres : le classement
Après l'affaire du compte en Suisse de Jérôme Cahuzac, François Hollande a annoncé une batterie de mesures pour la "moralisation de la vie publique". Parmi elles, l'obligation faite à tous se...
http://www.journaldunet.com/economie/magazine/patrimoine-des-ministres/
Après l'affaire du compte en Suisse de Jérôme Cahuzac, François Hollande a annoncé une batterie de mesures pour la "moralisation de la vie publique". Parmi elles, l'obligation faite à tous ses ministres et à leurs collaborateurs de dévoiler leur patrimoine avant le 15 avril. Qui possède quoi ? Les ministres de Jean-Marc Ayrault sont-ils "riches" ? Qui a le plus de biens de valeur ? Linternaute.com et le Journal du Net ont compilé l'ensemble des déclarations des ministres*. Classement et état des lieux ministre par ministre. *Les chiffres publiés dans ce classement sont des données brutes publiées en 2013, "hors passif"
Argent public : le prix de 30 dépenses emblématiques
Combien coûte un radar ? Et la formation d'un énarque ? Autant de questions que tous les contribuables se posent pour savoir de quelle manière sont utilisés les fonds publics. Pour répondre à...
Combien coûte un radar ? Et la formation d'un énarque ? Autant de questions que tous les contribuables se posent pour savoir de quelle manière sont utilisés les fonds publics. Pour répondre à ces questions, le Journal du Net a calculé le coût pour la collectivité de 30 dépenses publiques emblématiques.
La protection sociale, combien ça coûte ?
Envié ou décrié par nos voisins, le modèle de protection sociale français est unique au monde. Très protecteur, il a un coût : 435 milliards d'euros pour les seuls régimes de base. Et avec ...
http://www.journaldunet.com/economie/magazine/le-cout-des-allocations-et-prestations/
Envié ou décrié par nos voisins, le modèle de protection sociale français est unique au monde. Très protecteur, il a un coût : 435 milliards d'euros pour les seuls régimes de base. Et avec l'explosion du chômage, la question des retraites ou la hausse de la précarité, ce modèle est souvent mis à mal. Cette année, la Sécurité sociale affichera un déficit annuel de 32,2 milliards d'euros. Mais alors que trouve-t-on dans cette protection sociale ? Une quantité d'allocations, de remboursements et d'indemnités pour que toute personne puisse faire face financièrement à des situations parfois douloureuses. Sur les 408 milliards d'euros de prestations accordés par ce système qui repose sur les cotisations des assurés sociaux, quelques taxes et des impôts, combien coûtent les plus emblématiques ? Découvrez-le.
Les dépenses de com' des régions
En 2011, les collectivités régionales ont prévu de dépenser au moins 145 millions d'euros en communication. Une somme destinée notamment à faire connaître leur action auprès de leurs admini...
http://www.journaldunet.com/economie/magazine/region-communication/
En 2011, les collectivités régionales ont prévu de dépenser au moins 145 millions d'euros en communication. Une somme destinée notamment à faire connaître leur action auprès de leurs administrés. Pour cela, les régions peuvent avoir recours à la publication d'un magazine local, à une campagne de publicité, à l'édition d'une plaquette vantant les avantages de telle ou telle mesure ou, plus prosaïquement, rémunérer des communicants dédiés aux relations publiques. A partir des budgets primitifs 2011 des régions métropolitaines, le Journal du Net a établi un classement des régions qui dépensent le plus en communication.
Salaire des politiques : combien gagnent-ils vraiment
Président de la République, Premier ministre, députés, sénateurs, maires... Connaissez-vous leurs salaires ? Planet.fr vous dévoile la rémunération et les avantages de vos élus.
Président de la République, Premier ministre, députés, sénateurs, maires... Connaissez-vous leurs salaires ? Planet.fr vous dévoile la rémunération et les avantages de vos élus.
Les employés du Palais Bourbon ont encore plus de privilèges que les autres fonctionnaires. Accrochez-vous bien, les chiffres sont scandaleux.
Plus d'un salarié sur cinq en France est un fonctionnaire ! Autant d'emplois qui plombent les finances de l'État français donc les contribuables.
Didier Migaud réclame à l'État des économies partout : dépenses de l'État, de la Sécurité sociale, des collectivités locales. Il suggère de faire travailler plus les fonctionnaires, de diminuer l'augmentation des prestations sociales, d'augmenter la CSG des retraités, de mieux gérer le transport des malades et de tailler dans certaines subventions. Des recommandations qui vont probablement aller directement à la poubelle, comme d'habitude.
Les retraites des fonctionnaires sont un gouffre abyssal pour les finances publiques et ce sont les contribuables et les générations futures qui payent. Avec tous ces parasites de fonctionnaires, bien trop nombreux en France, la dette de la France s'élève à 5 000 milliards d'euros soit 250% du PIB.
La Cour des comptes est allée mettre son nez dans les dépenses des collectivités locales et le constat est accablant. Toujours plus d'impôts mais pas d'économie d'échelle : la masse salariale des communes et les avantages des fonctionnaires territoriaux augmentent de façon insolente.
Merci à www.ipol.fr pour cette vidéo très instructive sur les régimes spéciaux de retraites que s'octroient nos élus..
Comment les élus se comportent quand ils vont chercher leurs salaires et indemnités au Parlement Européen ? A voir, c'est édifiant. Je critique la démocrate car je l'aime, les politiciens d'aujourd'hui sont les VRAIS RESPONSABLES de sa déliquescence. Pour voir la vidéo sous-titrée en Français, cliquez ici : https://sites.google.com/site/cafephi...
HONTE A EUX !!