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Economie mondiale quelque peu dans le doute !!

par Alain Genestine 20 Mars 2008, 19:26 Travail et Economie

L'économie américaine stagne et menace de se contracter très prochainement, s'il faut en croire les plus récentes prévisions économiques de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), publiées jeudi.

 

Prévisions de croissance de l'OCDE ...
cliquez l'image, dépêche AFP

 

Ainsi, selon l'OCDE, la première économie mondiale ne devrait croître que de 0,1 % lors du premier trimestre 2008, suivi d'un second trimestre à la croissance nulle. En décembre dernier, les prévisionnistes, qui avaient apparemment sous-estimé l'impact de la crise du crédit sur l'économie réelle, tablaient plutôt sur une croissance de 0,4 % et de 0,5 % pour les deux premiers trimestres de l'année.

« Il est peut-être prématuré de la déclarer en récession, mais avec un rythme d'activité bien en dessous du potentiel de croissance, [il est clair] qu'elle ralentit très vite », a constaté l'OCDE à propos de l'économie américaine.

Les nouvelles données de l'OCDE ne sont, en fait, que les dernières à ce jour à faire état de l'aggravation d'une crise qui risque maintenant de se propager aux autres régions du monde.

Il semblerait à ce propos que l'économie de la zone euro ait été en mesure d'éviter une brutale décélération similaire à celle constatée aux États-Unis. Selon L'OCDE, les prévisions de croissance européennes pour le premier et le second trimestre 2008 devraient être respectivement de 0,5 % et de 0,4 %, contre 0,4 % et 0,5 % lors de l'analyse de décembre dernier.

L'économie japonaise, elle, devrait freiner considérablement en début d'année, l'OCDE tablant sur une croissance de seulement 0,3 % au premier trimestre, comparativement à 0,9 % trois mois avant.

Côté français, si on s'en tiens aux réformateurs de l'UMP Hervé Novelli, c'est l'inquiètude qui prime, bonjour la confiance. Quand on sait que la confiance est un indicateur économique, plus il semble bon, meilleure est la croissance....

LA CROISSANCE FRANÇAISE INQUIÈTE HERVÉ NOVELLI ...
Hervé Novelli inquiet, lire dépêche en cliquant l'image

LE FMI ESTIME QUE LES ETATS-UNIS SONT PROCHES ...
Strauss, nous danse déjà la valse de la récession, cliquez svp

L'INSEE ANTICIPE UNE CROISSANCE DE 0,4% ...
L'insee prévoit 0,4% T1, lire article en cliquant

L'INSEE VOIT L'INFLATION À 3% DE MARS À ...
Toujours l'INSEE, prévoit 3% d'inflation de mars à juin, à lire
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commentaires
M
Nicolas Sarkozy s'est élevé hier soir contre "le capitalisme de la frivolité", soulignant à l'adresse des Etats-Unis qu'on ne peut "durablement gagner de l'argent sur des dettes"."Qui peut penser, imaginer, qu'il est normal que des agences de notation internationales aient pu noter certains produits financiers AAA un vendredi et les mêmes produits financiers, notés par les mêmes agences, deviennent BBB un lundi?", a lancé le président français lors d'un discours à l'occasion d'un dîner offert par le Lord Maire de Londres, Davis Lewis, au dernier jour de sa visite d'Etat au Royaume-Uni. "Ce capitalisme-là, je n'en veux pas, parce que c'est le capitalisme de la frivolité, du mensonge et de l'absence de transparence", a-t-il souligné devant quelque 500 financiers de la City. "Qui peut penser qu'on puisse durablement gagner de l'argent sur des dettes et pousser une montagne de dettes devant soi sans se demander jamais qui un jour devra la rembourser, même lorsqu'on est la première économie du monde?", a-t-il conclu dans une invite implicite aux Etats-Unis.Source : AFP
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A
<br /> Nicolas Sarkozy vient encore de faire preuve de fanatisme antilibéral et anti-américain primaire en déclarant à Londres…<br /> <br /> <br /> "Qui peut penser qu'on puisse durablement gagner de l'argent sur des dettes et pousser une montagne de dettes devant soi sans se demander jamais qui, un jour, devra la rembourser, même<br /> lorsque l'on est la première économie du monde ?"<br /> <br /> <br /> <br /> "Qui peut penser qu'il est normal que des agences de notation internationales aient pu noter certains produits financiers AAA un vendredi et les mêmes BBB le lundi suivant ?"<br /> <br /> <br /> <br /> "Qui peut penser que les déséquilibres monétaires qui conduisent à la situation d'aujourd'hui pourront durablement persister ?"<br /> <br /> <br /> <br /> Quelques remarques élémentaires s’imposent…<br /> <br /> <br /> <br /> L’agent gagné doit être investi, directement ou prêté, pour assurer le fonctionnement<br /> optimal d’une économie selon ce bon vieux Keynes qui pour une fois avait raison, ai-je déjà écrit.<br /> <br /> <br /> <br /> L’argent est abondant aux États-Unis et il doit donc être prêté. Les dettes y sont donc considérables.<br /> Ces services ont des coûts, donc des prix.<br /> <br /> <br /> <br /> Des produits financiers de plus en plus perfectionnés se sont développés pour répondre à la demande.<br /> <br /> <br /> Les anticipations sur les marchés financiers génèrent normalement des profits et des pertes.<br /> <br /> <br /> <br /> Le système financier est équilibré aux États-Unis car ses règles sont respectées.<br /> <br /> <br /> <br /> Contrairement à ce que croit Sarko, les dettes privées sont couvertes par des dépôts préalables, ce qui n’est pas le cas de certaines dettes publiques, en France par exemple.<br /> <br /> <br /> <br /> Sarko est bien mal placé pour critiquer les Américains car c’est sous sa présidence que la SNCF a supprimé de ses comptes fin août une centaine de milliards<br /> d’euros de dettes qui n’apparaissent nulle part ailleurs, magouille qui serait impensable aux États-Unis.<br /> <br /> <br /> <br /> Pire : c’est le gouvernement français qui oblige les agences de notation à admettre la suppression de cette dette des comptes de la SNCF sans l’inscrire en dette publique.<br /> <br /> <br /> <br /> Pire encore : cette dette de la SNCF n’est qu’une petite partie des dettes publiques qui ne sont ni enregistrées ni provisionnées et qui se montaient à<br /> €4 500 milliards d’euros fin 2004 (3 fois le PIB) d’après les comptes de Michel Pébereau.<br /> <br /> <br /> <br /> Comme le dit Sarko : les déséquilibres monétaires ne pourront pas durablement persister.<br /> <br /> <br /> <br /> La masse monétaire française M3 augmente de 14 % et représente plus de 90 % du PIB, ce qui ne pourra pas durer, et ça, c’est<br /> vraiment très inquiétant.<br /> <br /> <br /> Source JP Chevallier<br /> <br /> <br /> <br />

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