Cà pète et çà pollue pas,çà c'est du militantisme de terrain, euh c'est pas nous !!
Arrêtons tout ce cirque, la rupture n'est pas là,
Toi homme de terrain, analyse et regarde ce qui se passe
Alimentes tu une socièté de la loi du talion?

PARIS (AFP) - Un groupe inconnu, la Fnar (Fraction nationaliste armée révolutionnaire), a revendiqué une série de destructions à l'explosif de radars automatiques commis ces derniers mois en région parisienne, a-t-on appris vendredi de source proche de l'enquête.

Ces actions ont été revendiquées dans deux courriers adressés en septembre et octobre au ministère de l'Intérieur, a-t-on précisé de même source confirmant une information du Figaro.
Dans ces courriers, la Fnar réclame à l'Etat une rançon de plusieurs millions d'euros. Elle exige également un abaissement de la fiscalité et moins de répression.
L'enquête, confiée à la sous-direction antiterroriste (SDAT), est coordonnée par le parquet antiterroriste de Paris. Elle porte sur sept destructions et tentatives de destruction de radars automatiques perpétrés depuis avril en région parisienne.
La dernière action en date, une tentative de destruction à l'aide d'un engin explosif artisanal à la mise à feu défaillante, a été commise mardi au pied d'un radar de la Francilienne au niveau de la commune de Baillet-en-France (Val-d'Oise). L'action n'a pas été revendiquée par la Fnar mais lui est attribuée par les enquêteurs.
Selon le Figaro, l'engin explosif était sommairement fabriqué à partir d'une minuterie et d'un bocal contenant de la poudre explosive. Il était fixé au radar par un système d'aimants et s'était décroché.
Parmi les autres actions, le groupe aurait détruit à l'explosif le 6 juin un radar fixe situé sur une départementale de l'Oise à Aumont-en-Halatte, près de Senlis.
L'engin, placé sur le caisson métallique du radar, avait éventré l'appareil, rendant inutilisable son dispositif de prise de vues.
Une charge explosive en état de fonctionner avait déjà été découverte sur le même radar en avril.
Les enquêteurs travaillent également sur des faits similaires commis contre des radars dans les Yvelines et le Val-d'Oise.