Alger, cible d'attentats, encore et encore
La première déflagration a eu lieu à Ben Aknoun, près de la Cour suprême du pays et de la Faculté de droit de l'Université d'Alger, tandis que la seconde s'est produite dans le quartier voisin de
Hydra, près de bureaux des Nations unies et d'un commissariat de police.
Le ministre algérien de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, soutient qu'il s'agit d'attentats à la voiture piégée dans les deux cas, selon des propos rapportés par l'AFP. Celui de Hydra, dit-il, est l'oeuvre d'un kamikaze.
![]() Alger est le théâtre de deux attentats. |
La bombe qui a explosé à Ben Aknoun aurait pour sa part visé un autobus bondé d'étudiants qui se dirigeaient vers la Faculté de droit. Les bureaux de l'ONU dans le secteur de Hydra sont ceux du Haut-commissariat aux réfugiés et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Le 11 avril dernier, des attentats de grande envergure ont été perpétrés contre deux symboles du pouvoir à Alger, soit le palais du gouvernement, dans le centre de la capitale, et un poste de police dans la banlieue est.
L'attentat, qui a fait au moins 24 morts et plus de 220 blessés, avait été revendiqué par l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique, anciennement connue sous le nom de Groupe salafiste pour la prédication et le combat.

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