Des facteurs naturels pourraient tempérer le réchauffement

Dans ses premières prévisions à long terme sur les changements climatiques, le MET Office estime que la température moyenne en 2014 sera néanmoins de 0,3° supérieure à celle de 2004, malgré l'effet rafraîchissant de facteurs naturels, dans l'atmosphère terrestre, comme une baisse des températures des mers.
"La variabilité interne compensera pour partie la tendance au réchauffement mondial due à l'homme, au cours des prochaines années", écrit dans le rapport Doug Smith, scientifique
qui a dirigé l'étude du MET Office.
"Le climat va continuer de se réchauffer, et après 2009, une année sur deux devrait voir ses températures moyennes dépasser celle de l'année la plus chaude enregistrée jusqu'à présent dans les annales", ajoute-t-il.
Les projections publiées jusqu'à présent sur les changements climatiques prenaient en compte les facteurs non humains - comme les variations du rayonnement solaire absorbé par
l'atmosphère terrestre - et l'effet des activités humaines, mais n'envisageaient pas de variations des influences naturelles sur le climat dans l'atmosphère terrestre, selon le MET Office.
"Les occurrences de phénomènes comme El Nino ont un impact important sur les prévisions à court terme. En incluant une telle variabilité interne, nous avons permis une amélioration sensible des prévisions de températures à la surface terrestre", continue Smith.
"Le rafraîchissement relatif qui a été observé dans les eaux de l'hémisphère austral et sous les tropiques dans le Pacifique ces dernières années avait été prévu de manière exact par le nouveau
système, ce qui nous donne une plus grande confiance sur la fiabilité du modèle utilisé", estime le directeur de l'étude du MET Office.