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En espérant que certaines personnes ne mettent cela sur le dos, dèjà bien large, du libéralisme !

par Alain Genestine 25 Juillet 2007, 23:22 Communiqué de presse

Michael Rasmussen, maillot jaune du Tour de France, a été limogé par son équipe, Rabobank. Le Danois avait remporté mercredi la 16e étape, non sans avoir été hué par le public. /Photo prise le 22 juillet 2007/REUTERS/Thierry RogeMichael Rasmussen, maillot jaune du Tour de France, a été limogé par son équipe, Rabobank. Le Danois avait remporté mercredi la 16e étape, non sans avoir été hué par le public. /Photo prise le 22 juillet 2007/REUTERS/Thierry Roge (c) Reuters

AU-DELÀ DE TOUTES LES LIBERTÉS ?

Le Danois Michael Rasmussen, maillot jaune du Tour de France, a été limogé par son équipe, a annoncé mercredi soir Rabobank, et il est donc exclu de la suite de la course, déjà ébranlée par le scandale Vinokourov.

Rasmussen a remporté mercredi la 16e étape, non sans avoir été hué par le public. Il a été reproché au coureur de n'avoir pas fourni aux responsables danois des contrôles anti-dopage son emploi du temps durant ses entraînements précédant le Tour.

"Il a violé les règlements de l'équipe", a déclaré un porte-parole de Rabobank.

Pour Christophe Prudhomme, directeur du Tour, "l'important n'est pas qu'il soit licencié par son équipe mais qu'il ne soit plus au départ du Tour demain matin".

La veille, après l'annonce du contrôle positif du coureur kazakh Alexandre Vinokourov, dont il s'est avéré qu'il a recouru à des transfusions sanguines homologues, Prudhomme avait prôné une "révolution" dans le cyclisme.

"Il faut faire péter le système", avait-il déclaré lors d'une conférence de presse improvisée.



Tour de France: Cristian Moreni positif, Cofidis se retire

http://www.cycling-photos.net/data/media/387/cof_moreni.jpg

Moreni a été contrôlé positif à l'issue de la 11e étape entre Marseille et Montpellier et a affirmé avoir agi seul, sans l'assistance de son équipe.

Malgré tout, la société Cofidis a averti Patrice Clerc, patron d'ASO, qu'elle avait demandé au directeur sportif Eric Boyer de retirer son équipe de la course.

"C'est la seule chose à faire dans des circonstances pareilles," a déclaré François Migraine, patron de Cofidis.

Cette nouvelle affaire intervient au lendemain de l'exclusion d'Alexandre Vinokourov, déclaré positif à une transfusion homologue, au soir du contre la montre d'Albi qu'il avait remporté.

Son équipe Astana avait été contrainte de quitter le peloton à la demande des organisateurs.

Moreni, qui a terminé la 16e étape entre Orthez et le col d'Aubisque, a été interpellé par des gendarmes à son arrivée sur la ligne. Il n'a pas demandé de contre-expertise.

"Le coureur a reçu notification à 18h15 du résultat positif d'un contrôle. Son directeur sportif nous a officiellement confirmé qu'il ne demandait pas l'analyse de l'échantillon B," a déclaré Didier Simon, le président du jury des commissaires du Tour.

"De fait, le coureur Cristian Moreni est mis hors course," a dit Simon.

"C'est la terre qui tremble, c'est un vrai séisme. Mais il est clair que cela peut avoir des conséquences très graves pour la pérennité de l'équipe," a déclaré Boyer.

DEUX AFFAIRES EN DEUX JOURS

D'autre part, la gendarmerie a procédé à une perquisition à l'hôtel occupé par l'équipe française, le Novotel de Lescar.

Agé de 34 ans, Moreni, ancien champion d'Italie et porteur du maillot rose du Giro, n'avait jamais été contrôlé positif dans sa carrière.

Selon "la lettre de l'UCI pour un cyclisme nouveau" signée par tous les coureurs avant le départ du Tour de France, l'Italien sera suspendu deux ans et devra payer une amende équivalente à un an de salaire.

Cofidis fait partie des équipes françaises qui ont symboliquement protesté contre les problèmes de dopage, mercredi matin, au départ d'Orthez.

Il s'agit de la deuxième affaire de dopage en deux jours sur le Tour de France.

Mardi, Astana avait révélé que son leader Alexandre Vinokourov avait eu recours à une transfusion sanguine homologue.


http://www.sport.fr/photos/Vinokourov-place-une-autre-banderille-70690.jpg

 

L'équipe du Kazakh avait alors été incitée à quitter la course.

Les gendarmes avaient procédé à une perquisition à l'hôtel La Palmeraie de Pau, mardi, avant de fouiller un véhicule d'Astana au péage de Toulouse sur l'autoroute A64.

Au total trois cas de dopage ont été dévoilés depuis le départ de Londres.

Le premier concernait l'Allemand Patrik Sinkewitz de la formation T-Mobile qui avait été contrôlé positif à la testostérone lors d'un stage avec son équipe au mois de juin.


L'UCI dans l'embarras

Christian Prudhomme et Patrice Clerc

 

Christian Prudhomme et Patrice Clerc

 

Incompétence, volonté de nuire... Patrice Clerc ne mâche pas ses mots à l'endroit des grosses pointures de l'UCI.

Samedi, le président d'ASO, la société organisatrice du Tour de France, a exigé la démission des hauts responsables de l'Union cycliste internationale (UCI).

« Les responsables n'ont pas d'autre choix que la démission », a affirmé Clerc, en faisant référence à la gestion que fait l'UCI des problèmes de dopage.

L'instance mondiale du cyclisme et le Tour sont à couteaux tirés depuis la mise au jour, cette semaine, d'histoires de dopage concernant notamment Michael Rasmussen. Les premières tensions entre les deux organisations remontent toutefois à 2005, quand Clerc avait accusé l'UCI de ne pas en faire suffisamment pour combattre le dopage.

« Il y a deux possibilités: l'incompétence ou la volonté de nuire. Les deux sont graves », a poursuivi Clerc.

Les déclarations du patron d'ASO font écho à celles du directeur de la Grande Boucle, Christian Prudhomme. Le Français s'est en effet dit « trahi » par l'UCI, qui aurait mis trop de temps avant de communiquer le résultat positif de l'Allemand Patrik Sinkewitz.

L'épreuve, perçue comme un nouveau Tour « de la honte » par plusieurs, prend fin dimanche.

 

 

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