Troisième tour social et ethnique pour Sarkozy
Le président Sarkozy devra libéraliser le Code du travail, alléger les charges sociales, maîtriser les dépenses de santé, réformer les retraites, instaurer le service minimum dans les transports publics. Inévitable, le conflit avec les grands syndicats du secteur public (CGT, FO, SUD, FSU) sera le « troisième tour social ». Comme en 1986 (avec la loi Devaquet sur les universités), 1994 (avec la loi Giraud instaurant le Contrat d’insertion professionnelle), 1995/96 (avec les réformes du gouvernement Juppé), 2005 (avec le projet Villepin du CPE).

Monopolisant les médias, le politiquement correct occulte les thèses économiques libérales, impose le silence aux économistes de l’offre et aux libertariens. Il étouffe la pensée identitaire, nationale conservatrice ou traditionaliste au profit des post-soixante-huitards. Il ne faut pas se voiler la face : Sarkozy ne pourra mener à bien ses réformes sans une meilleure médiatisation du discours national-libertaire, donc sans un rééquilibrage idéologique des médias. Il devra faire ce que ne firent pas ses prédécesseurs dits de droite : exercer une vigoureuse pression dans ce sens sur leurs propriétaires. En tant que chef de l’État, il en a les moyens…
Jean Rouxel