Me Thatcher, un livre;" Thatchérisme" en France, Pourquoi pas ?
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Profitons du dernier livre sur Me Thatcher de Jean-Louis Thiériot : "Margareth Thatcher, de l'épicerie à la Chambre des Lords"(édit. De Fallois) pour effectuer un bref rappel sur cette fameuse Femme que l'on surnomma pour l'époque "La dame de fer".

Cette fille d'épicier, naquit en 1925 dans une petite ville entre London et Edimbourg à Grantham. D'une origine sociale modeste, cela ne l'empêcha point d'avoir un parcours brillant, et sortir d'Oxford. Il s'ensuit son dévouement et son talent d'organisatrice en 1951, dès lors qu'elle fut inscrite au parti des conservateurs. Avocate de formation, elle s'intéressera plus, à la politique. Grande bosseuse dit-on déjà, elle sera élue à la chambre des communes, puis en 1953 sera ministre des retraites et de l'assistance publique, après quoi, son efficient travail lui ouvrira l'éducation. En 1975, MT prendra le contrôle du parti conservateur, avant d'être nommée Premier ministre en 1979.
La Révolution Légale se présenta rapidement et énergiquement: DEBOUT LES TRAVAILLEURS, DEHORS LES TIRE-AU-FLAN! La Dame de Fer était née. En onze années de pouvoir la Grande-Bretagne s'est mis au travail, et retrouvé le goût de l'effort. Son pays est devenu prospère, T.Blair a poursuivi, en faisant en sorte de diminuer les dépenses sociales que son prédécésseur n'avait pu réaliser. Elle terminera ses fonctions à la Chambre des Lords ou elle s'ennuyera à en mourir.
En France nous attendons notre Miss Thatcher(Hilda Roberts), je crois que nous l'avons. Oh ce n'est sans doute pas Me Royale se targuant de l'être en faisant du "Blairisme", comme L.Jospin à son époque le faisait dèjà, nonobstant toujours pas que libéralisme n'est pas l'ultra libéralisme.

Je tiens à lui rendre hommage, car grâce à cette jeune femme que je suis rentré au sein de ce rassemblement libéral en France, et je lui en remercie.
Force est de constater que l'histoire économique de l’Angleterre est exemplaire.
Dans une première étape, dans les années 1960, les travaillistes-égalitaristes (l’équivalent des socialistes français) sont au pouvoir. Ils croient en l’utopie égalitariste. Ils mettent donc en place des contraintes étatiques sur les entreprises pour les empêcher « d’exploiter » leurs salariés et imposent lourdement les « riches », le capital. (L’impôt progressif sur le revenu prend par exemple jusqu’à 90 % des revenus).
En quelques années l’économie anglaise se met à stagner et le chômage envahit le pays. L’échec d’une telle politique est évident. Aux élections suivantes, les conservateurs prennent le pouvoir et le conservent une vingtaine d’années.
Cette deuxième étape est essentiellement marquée par les réformes libérales que Margaret Thatcher impose avec énergie à un pays totalement socialisé. Les contraintes sur le capital et sur les entreprises sont systématiquement réduites ou supprimées. On privatise à grande allure. Les syndicats s’y opposent bien évidemment et se mettent en grève. La dame de fer ne cède pas et résiste aux troubles sociaux. Elle poursuit imperturbablement ses réformes libérales, malgré une interminable grève des charbonnages qui durera près d’un an. Margaret ne cèdera pas. Ronald Reagan s’inspirera des réformes libérales efficaces mises en place par Margaret Thatcher.
L’activité économique en Angleterre redémarre et le chômage disparaît pratiquement. Le nombre des demandeurs d’emplois tombe en effet à 4,8%, ce qui est normal dans une économie en pleine restructuration du fait de la mondialisation. On y change nécessairement souvent d’emploi.
Dans une troisième étape, il y a dix ans, le travailliste Tony Blair et son ministre libéral Gordon Brown prennent le pouvoir. Ils ne reviennent pas à l’utopie égalitariste responsable de la stagnation économique qui avait transformé l’Angleterre en un pays bien plus pauvre que la France. Mais ils poursuivent la politique économique libérale mise en place par Margaret Thacher. Ce sont des socialistes-libéraux. L’aile gauche du parti travailliste demeurée socialiste-égalitariste n’apprécie pas ce revirement économique, mais elle est bien obligée de suivre.
Virage libéral des travaillistes
L’économie anglaise continue à progresser rapidement, le chômage n’existe plus. Quand on perd son emploi, on en retrouve rapidement un autre. Même les jeunes et les vieux. L’exclusion engendrée
par le socialisme-égalitariste a disparu. Tout le monde devenant plus riche, il devient possible de lutter efficacement contre la pauvreté.
Tandis que la France stagne, l’Angleterre se développe rapidement. Le revenu moyen anglais a maintenant
rattrapé et dépassé le revenu moyen français. Le dynamisme économique a supprimé l’exclusion, c’est-à-dire l’inégalité supplémentaire introduite par le socialisme-égalitarisme.
Les Anglais viennent pour la troisième fois de confier leur pays au socialiste-libéral Tony Blair. Ils ont raison car, dans tous les pays où les recettes
de Margaret Tatcher sont appliquées (par la droite ou par la gauche), ça marche. L’économie est dynamique, le chômage et l’exclusion disparaissent. Car les entrepreneurs sont libres
d’entreprendre et les capitaux dont ils ont besoin pour investir et créer des emplois ne sont plus confisqués par l’État ou chassés du territoire.
En France, c’est la merveilleuse « exception française ». Nous n’avons que des socialistes-égalitaristes. C’est regrettable, mais l’égalité économique est la base même du socialisme français. Mais nous n’avons aussi que des conservateurs-égalitaristes.
L’utopie égalitariste a contaminé les conservateurs actuellement au pouvoir. Et nous n’avons aucun parti non égalitariste, socialiste ou conservateur pour qui voter. Nous sommes des condamnés à vie.